S’il y a un point sur lequel il faut bien s’entendre, c’est bien la qualité du système fiscal sénégalais à mobiliser des fonds pour alimenter les caisses de l’Etat. Cela a été prouvé durant les années passées. Selon la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), durant la dernière décennie, la situation budgétaire du Sénégal a été marquée par un affaiblissement de la santé des finances publiques dû à une augmentation des dépenses plus rapide que celle des recettes. Selon la même source, une tendance haussière du recouvrement des recettes fiscales a été observée permettant au taux de pression fiscale de passer en moyenne de 17% sur la période 2000-2005 à 18,2% entre 2006 et 2013.
«Le Sénégal atteint, de ce fait, l’un des taux de pression fiscale les plus élevés de la zone UEMOA», indique l’étude intitulée Politique Budgétaire et Transformation Structurelle de l’Economie Sénégalaise.
Selon la Dpee, ces performances en termes de mobilisation de recettes fiscales s’expliquent sans doute par les réformes fiscales entreprises par les autorités, notamment à travers la création du centre des grandes entreprises, la simplification de l’imposition des petites entreprises avec l’introduction de la contribution globale unique (CGU) et la modernisation de l’administration fiscale.
Pathé TOURE
«Le Sénégal atteint, de ce fait, l’un des taux de pression fiscale les plus élevés de la zone UEMOA», indique l’étude intitulée Politique Budgétaire et Transformation Structurelle de l’Economie Sénégalaise.
Selon la Dpee, ces performances en termes de mobilisation de recettes fiscales s’expliquent sans doute par les réformes fiscales entreprises par les autorités, notamment à travers la création du centre des grandes entreprises, la simplification de l’imposition des petites entreprises avec l’introduction de la contribution globale unique (CGU) et la modernisation de l’administration fiscale.
Pathé TOURE