Tout faire pour avoir une réforme foncière qui prenne en charge les préoccupations des uns et des autres. C’est tout le sens de la démarche inclusive initiée par les autorités dans la perspective de la mise en place d’un code qui définira les rapports entre les populations et la terre. Cette initiative trouve d’ailleurs tout son sens dans une région de Casamance secouée par une crise à laquelle le foncier n’est pas étranger. A Ziguinchor en tout cas, la réflexion est engagée. Il s’agit à travers cette démarche de partager les préoccupations et de tracer ensemble les contours d’une bonne réforme pour que chaque citoyen s’y retrouve et donc, pour éviter la mise en place des ingrédients conflictuels, surtout dans cette région méridionale du Sénégal où les rapports entre l’homme et la terre sont sacrés. Dans cet exercice, les populations du sud ont d’ailleurs su compter sur le soutien du Conseil national de concertation et de coordination des ruraux (Cncr), auteur de cette rencontre.
Membres des organisations paysannes, de la société civile à travers le Congad et autres acteurs de développement ont participé à ce forum tenu dimanche dernier au siège du conseil départemental de Ziguinchor. Le premier acte de ces assises a été d’expliquer les enjeux de cette réforme qui aura sans nul doute un impact certain sur le vécu quotidien des populations à la base. Et c’est pour avoir très tôt compris ces enjeux que les acteurs ont réitéré leur attachement à la terre et leur volonté de préserver le foncier surtout pour les générations futures. Pour cela, ils ont plaidé pour une meilleure organisation dans la gestion du foncier. Ce qui suppose pour le Conseil national de concertation des ruraux un audit du foncer. Comme recommandations, les ruraux militent en faveur de la restitution des terres allouées à certains programmes comme le plan Reva, (Retour vers l’agriculture).
Ces terres, selon le Secrétaire général du Cncr, doivent revenir aux communautés à la base, notamment aux actuelles communes, ex-communautés rurales. Aussi, Baba Ngom et son organisation veulent la limitation de l’action de l’agrobusiness. Pour eux, le rôle de cette forme d’agriculture, c’est de faire du profit et non de développer le secteur. L’octroi de faibles périmètres, des baux limités et la mise en place d’un moratoire sur les délibérations en matière de foncier sont aussi des doléances que les ruraux ont mis sur la table des suggestions avec l’espoir que ces préoccupations seront prises en charge par la commission nationale de réforme du foncier attendue prochainement à Ziguinchor. Pour leur part, les membres des organisations paysannes entendent poursuivre la concertation pour une réforme cohérente.
http://www.walf-groupe.com
Membres des organisations paysannes, de la société civile à travers le Congad et autres acteurs de développement ont participé à ce forum tenu dimanche dernier au siège du conseil départemental de Ziguinchor. Le premier acte de ces assises a été d’expliquer les enjeux de cette réforme qui aura sans nul doute un impact certain sur le vécu quotidien des populations à la base. Et c’est pour avoir très tôt compris ces enjeux que les acteurs ont réitéré leur attachement à la terre et leur volonté de préserver le foncier surtout pour les générations futures. Pour cela, ils ont plaidé pour une meilleure organisation dans la gestion du foncier. Ce qui suppose pour le Conseil national de concertation des ruraux un audit du foncer. Comme recommandations, les ruraux militent en faveur de la restitution des terres allouées à certains programmes comme le plan Reva, (Retour vers l’agriculture).
Ces terres, selon le Secrétaire général du Cncr, doivent revenir aux communautés à la base, notamment aux actuelles communes, ex-communautés rurales. Aussi, Baba Ngom et son organisation veulent la limitation de l’action de l’agrobusiness. Pour eux, le rôle de cette forme d’agriculture, c’est de faire du profit et non de développer le secteur. L’octroi de faibles périmètres, des baux limités et la mise en place d’un moratoire sur les délibérations en matière de foncier sont aussi des doléances que les ruraux ont mis sur la table des suggestions avec l’espoir que ces préoccupations seront prises en charge par la commission nationale de réforme du foncier attendue prochainement à Ziguinchor. Pour leur part, les membres des organisations paysannes entendent poursuivre la concertation pour une réforme cohérente.
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