Le tourisme sénégalais qui était en perte de vitesse commence à reprendre son souffle. Au niveau de la Petite Côte, le secteur bouge avec le retour des touristes. Mais force est de reconnaitre que la promotion est encore très timide. Le marathon international du Sénégal est venu apporter un plus. Selon Robert Ndiaye, président du comité d’organisation, ce marathon a été initié depuis 2015 dans le but de doter la Petite-Côte d’un évènement sportif de masse capable d’attirer énormément de monde, dont des touristes. Toutefois, a-t-il déploré, l’implication des maires du département de Mbour ne se fait pas sentir. « Seul le maire de Malicounda soutient le projet depuis le départ », fait savoir Robert Ndiaye qui a invité les différentes collectivités locales du département à s’approprier ce projet pour en faire un véritable produit de promotion de la destination touristique de la Petite-Côte, à l’image des marathons de New York, de Paris, de la Côte d’Ivoire, du Gabon et autres. « Ils (ces maires) doivent être des partenaires naturels, pas forcément financiers, mais surtout institutionnels, qui mettent en place une dynamique qui va permettre sur tout le trajet, de faire de l’animation culturelle adéquate, mais aussi des activités d’investissement humain pour rendre propre leurs localités, parce que onze nationalités participent à ce marathon et qui vont découvrir le Sénégal pour la première fois », a insisté Robert Ndiaye.
Pour le directeur de la gestion des stations touristiques de la Société d’aménagement et de promotion des zones et côtes touristiques du Sénégal (SAPCO), ce marathon pourrait constituer un évènement majeur pour la promotion touristique, notamment dans un contexte de diversification de l’offre touristique. Ce marathon pourrait constituer, selon Babacar Mbengue, un évènement majeur de soutien au tourisme sénégalais. « Non seulement ça va permettre de parler du Sénégal de partout à travers le monde, les gens vont venir pour courir, mais aussi visiter notre potentiel culturel, écologique, etc. », a indiqué Babacar Mbengue. « Aujourd’hui, on parle d’autres formes de tourisme, comme le culturel, le tourisme d’affaires. Il y a le tourisme sportif qu’il faut davantage promouvoir. Et Saly-Portudal le montre, puisqu’il y a l’Institut Diambars où des équipes nationales viennent se préparer en logeant dans les hôtels. Il y a aussi l’académie Aspire et la NBA qui sont en train de s’y installer », a souligné M. Mbengue.
Cette troisième édition du marathon international du Sénégal verra la participation de près de 5000 athlètes de onze nationalités qui courront sur des distances de 42 km, 21 km, 10 km, 5 km et de 2 km.
A.DIEYE
Pour le directeur de la gestion des stations touristiques de la Société d’aménagement et de promotion des zones et côtes touristiques du Sénégal (SAPCO), ce marathon pourrait constituer un évènement majeur pour la promotion touristique, notamment dans un contexte de diversification de l’offre touristique. Ce marathon pourrait constituer, selon Babacar Mbengue, un évènement majeur de soutien au tourisme sénégalais. « Non seulement ça va permettre de parler du Sénégal de partout à travers le monde, les gens vont venir pour courir, mais aussi visiter notre potentiel culturel, écologique, etc. », a indiqué Babacar Mbengue. « Aujourd’hui, on parle d’autres formes de tourisme, comme le culturel, le tourisme d’affaires. Il y a le tourisme sportif qu’il faut davantage promouvoir. Et Saly-Portudal le montre, puisqu’il y a l’Institut Diambars où des équipes nationales viennent se préparer en logeant dans les hôtels. Il y a aussi l’académie Aspire et la NBA qui sont en train de s’y installer », a souligné M. Mbengue.
Cette troisième édition du marathon international du Sénégal verra la participation de près de 5000 athlètes de onze nationalités qui courront sur des distances de 42 km, 21 km, 10 km, 5 km et de 2 km.
A.DIEYE