
Abebe Aemro Selassie,directeur du Département Afrique du FMI
Selon le rapport, un ajustement complet s’impose d’urgence, pour remonter la pente. Car, dans les pays exportateurs de pétrole les plus touchés, « des mesures pour s’adapter à la nouvelle réalité caractérisée par la faiblesse des cours du pétrole, l’ajustement ont été dans l’ensemble trop lentes et trop parcellaires », a regretté le directeur du Département Afrique du FMI, Abebe Aemro Selassie. C’est pourquoi, il préconise, face à « l’ampleur et de la persistance du choc, et l’épuisement des amortisseurs, un effort interne d’ajustement fondé sur un ensemble complet de politiques publiques afin de rétablir la stabilité macroéconomique. »
Pour les pays qui sont membres d’une union monétaire, comme le Sénégal, et qui ne peuvent donc pas jouer sur le taux de change, les mesures d’ajustement nécessaires pour contrer le choc seront probablement encore bien plus lourdes et le rapport souligne qu’il convient de réduire considérablement le financement des déficits budgétaires excessifs par la banque centrale.
Dans ces pays qui ont continué à bénéficier d’une croissance vigoureuse il est nécessaire, selon le rapport, de trouver un meilleur équilibre entre la nécessité d’accroître les dépenses d’investissement et le souci de préserver la viabilité de la dette.
Les projections du rapport du FMI projettent un taux de croissance moyen de 1.4 % en 2016, le plus bas depuis vingt-deux ans.
Amadou BA
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Pour les pays qui sont membres d’une union monétaire, comme le Sénégal, et qui ne peuvent donc pas jouer sur le taux de change, les mesures d’ajustement nécessaires pour contrer le choc seront probablement encore bien plus lourdes et le rapport souligne qu’il convient de réduire considérablement le financement des déficits budgétaires excessifs par la banque centrale.
Dans ces pays qui ont continué à bénéficier d’une croissance vigoureuse il est nécessaire, selon le rapport, de trouver un meilleur équilibre entre la nécessité d’accroître les dépenses d’investissement et le souci de préserver la viabilité de la dette.
Les projections du rapport du FMI projettent un taux de croissance moyen de 1.4 % en 2016, le plus bas depuis vingt-deux ans.
Amadou BA
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