Selon une étude du Fonds monétaire internationale, la situation extérieure des pays en développement à faible revenu s’est dégradée au cours des dix-huit derniers mois. Toutefois, ses effets ont eu un impact très différenciés selon les pays.
Si l’ensemble des 60 pays membres du FMI classés comme pays à faible revenu ont été éprouvés par le ralentissement de la croissance mondiale, souligne l’étude intitulée Macroeconomic Developments and Prospects in Low-Income Developing Countries: 2015, c’est la chute spectaculaire des cours des matières premières au cours des dix-huit derniers mois qui a été le choc le plus marquant.
De même poursuit l’étude, les pays qui dépendent de leurs exportations de matières premières (notamment les exportateurs de pétrole) ont été durement touchés, tandis que ceux dont les exportations sont plus diversifiées ont bénéficié de la baisse des prix et continuent à afficher un bon rythme de croissance.
«S’il est vrai que la conjoncture économique globale s’est affaiblie, surtout en ce qui concerne les cours des matières premières, ses retombées sur les pays à faible revenu sont très variables, selon leur exposition aux risques externes et leur situation interne», informe Seán Nolan, Directeur adjoint du Département de la stratégie, des politiques et de l’évaluation du FMI, qui a supervisé la production du rapport. «La riposte doit être adaptée aux particularités de chaque pays», poursuit-t-il.
En effet, la dégringolade des cours a particulièrement touché les pays exportateurs de matières premières, notamment les producteurs de pétrole, dont le taux de croissance tombera de 5,7 % en 2014 à 3,0 % en 2015. Ensuite, le rapport indique que les vulnérabilités économiques des pays à faible revenu n’ont cessé de s’aggraver au cours des deux dernières années, et que près de 40 % d’entre eux, contre 25-30 % ces dernières années, sont désormais jugés très vulnérables à des chocs liés à la croissance, ce qui représente un sommet depuis la crise financière mondiale.
Pathé TOURE
Si l’ensemble des 60 pays membres du FMI classés comme pays à faible revenu ont été éprouvés par le ralentissement de la croissance mondiale, souligne l’étude intitulée Macroeconomic Developments and Prospects in Low-Income Developing Countries: 2015, c’est la chute spectaculaire des cours des matières premières au cours des dix-huit derniers mois qui a été le choc le plus marquant.
De même poursuit l’étude, les pays qui dépendent de leurs exportations de matières premières (notamment les exportateurs de pétrole) ont été durement touchés, tandis que ceux dont les exportations sont plus diversifiées ont bénéficié de la baisse des prix et continuent à afficher un bon rythme de croissance.
«S’il est vrai que la conjoncture économique globale s’est affaiblie, surtout en ce qui concerne les cours des matières premières, ses retombées sur les pays à faible revenu sont très variables, selon leur exposition aux risques externes et leur situation interne», informe Seán Nolan, Directeur adjoint du Département de la stratégie, des politiques et de l’évaluation du FMI, qui a supervisé la production du rapport. «La riposte doit être adaptée aux particularités de chaque pays», poursuit-t-il.
En effet, la dégringolade des cours a particulièrement touché les pays exportateurs de matières premières, notamment les producteurs de pétrole, dont le taux de croissance tombera de 5,7 % en 2014 à 3,0 % en 2015. Ensuite, le rapport indique que les vulnérabilités économiques des pays à faible revenu n’ont cessé de s’aggraver au cours des deux dernières années, et que près de 40 % d’entre eux, contre 25-30 % ces dernières années, sont désormais jugés très vulnérables à des chocs liés à la croissance, ce qui représente un sommet depuis la crise financière mondiale.
Pathé TOURE