De meilleures conditions macroéconomiques dans le pays d'accueil du migrant influencent à la hausse les montants transférés. La révélation est de la BCEAO qui dans une étude indique que dans le cas contraire, ces montants enregistreraient un ralentissement. Ainsi, en raison de la crise financière de 2007, qui a mis en difficulté l'activité économique dans la plupart des pays d'accueil des émigrants ressortissants de l'Union, les envois de flux ont diminué de 6,6%, passant de 1.223,5 milliards de francs CFA à 1.143,2 milliards de francs CFA entre 2008 et 2009.
Cette tendance s'est ressentie au Bénin où la chute a été de 35,2% en 2009 contre une hausse de 15,2% en 2007. En Côte d'Ivoire, le recul a été de 48,0% contre une augmentation de 8,3% en 2007. Enfin, le Sénégal a enregistré un repli de 4,1% contre un accroissement de 16,4% en 2005, souligne le rapport.
De même, les migrants augmentent les envois de fonds lorsque dans leur pays d'origine, l'activité économique est au ralenti, ou suite à un choc macroéconomique, une catastrophe naturelle, pendant une crise économique ou pendant la période post-conflit : c'est l'effet contra-cyclique. Sur la période 2004-2007, la situation économique ivoirienne comme celle d'autres pays de l'Union n'a pas été reluisante. Le taux de croissance moyenne du PIB réel était de 1,3% par an. Pendant cette période, les transferts de fonds ont augmenté, passant de 102,7 milliards de francs CFA à 123,4 milliards de francs CFA, soit un taux de progression moyen de 8,1%.
Pathé TOURE
Cette tendance s'est ressentie au Bénin où la chute a été de 35,2% en 2009 contre une hausse de 15,2% en 2007. En Côte d'Ivoire, le recul a été de 48,0% contre une augmentation de 8,3% en 2007. Enfin, le Sénégal a enregistré un repli de 4,1% contre un accroissement de 16,4% en 2005, souligne le rapport.
De même, les migrants augmentent les envois de fonds lorsque dans leur pays d'origine, l'activité économique est au ralenti, ou suite à un choc macroéconomique, une catastrophe naturelle, pendant une crise économique ou pendant la période post-conflit : c'est l'effet contra-cyclique. Sur la période 2004-2007, la situation économique ivoirienne comme celle d'autres pays de l'Union n'a pas été reluisante. Le taux de croissance moyenne du PIB réel était de 1,3% par an. Pendant cette période, les transferts de fonds ont augmenté, passant de 102,7 milliards de francs CFA à 123,4 milliards de francs CFA, soit un taux de progression moyen de 8,1%.
Pathé TOURE