Selon la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO), l'évolution du ratio de crédits au PIB a été soutenue dans tous les Etats membres de l'Union, même si certains pays ont enregistré une légère baisse de leur ratio au cours de certaines années. C’est le cas pour le Burkina entre 2007 et 2009, la Côte d'Ivoire en 2003 et 2005, la Guinée-Bissau entre 2003 2004, le mali en 2005 et le Togo en 2002, 2006 et 2008).
Mais la donne a changé entre temps. Sur la période 2010-2014, qui coïncide avec la fin de la crise post-électorale, ce ratio est ressorti en Côte d'Ivoire à 22,4% en 2013, contre 17,2% en 2009 et au Togo où il s'est établi à 38,8% en 2013, contre 20,1% en 2009.
Pour les auteurs de l’étude, il convient de mentionner que le taux de progression diffère d'un pays à l'autre, ce qui met en évidence l'hétérogénéité des capacités d'absorption de chaque économie de l'Union. Compte tenu de la structure des économies caractérisée par une tendance à la hausse des crédits à l'économie, poursuite la même source, il apparaît donc légitime d'analyser ses impacts sur la production industrielle, en vue de mesurer l'ampleur de ses effets sur l'économie réelle.
Pathé TOURE
Mais la donne a changé entre temps. Sur la période 2010-2014, qui coïncide avec la fin de la crise post-électorale, ce ratio est ressorti en Côte d'Ivoire à 22,4% en 2013, contre 17,2% en 2009 et au Togo où il s'est établi à 38,8% en 2013, contre 20,1% en 2009.
Pour les auteurs de l’étude, il convient de mentionner que le taux de progression diffère d'un pays à l'autre, ce qui met en évidence l'hétérogénéité des capacités d'absorption de chaque économie de l'Union. Compte tenu de la structure des économies caractérisée par une tendance à la hausse des crédits à l'économie, poursuite la même source, il apparaît donc légitime d'analyser ses impacts sur la production industrielle, en vue de mesurer l'ampleur de ses effets sur l'économie réelle.
Pathé TOURE