
En effet, entre 2011 et 2014, les recettes tirées des ressources naturelles en proportion du PIB ont baissé de 3.7%, passant de 13.4 à 9.7%. En Algérie, en Angola, au Congo, en Guinée équatoriale et en Lybie, elles constituaient encore en 2013 plus de 80% des impôts recouvrés et 20% du PIB.
De même, les pays riches en ressources ont également été touchés par une baisse procyclique du ratio des impôts directs sur les revenus des particuliers et les bénéfices des entreprises et des impôts indirects par rapport au PIB.
Tant que les pays riches en ressources resteront à ce point tributaires des recettes tirées des ressources naturelles, ils auront beaucoup de mal à diversifier leur assiette fiscale au profit des impôts sur les revenus des particuliers et les bénéfices des entreprises et des taxes sur les produits de consommation. Cette assiette fiscale sera par ailleurs toujours fragilisée par l’effondrement des cours des produits de bases, à moins de sortir l’économie tout entière de sa dépendance au secteur des ressources naturelles.
Pathé TOURE
De même, les pays riches en ressources ont également été touchés par une baisse procyclique du ratio des impôts directs sur les revenus des particuliers et les bénéfices des entreprises et des impôts indirects par rapport au PIB.
Tant que les pays riches en ressources resteront à ce point tributaires des recettes tirées des ressources naturelles, ils auront beaucoup de mal à diversifier leur assiette fiscale au profit des impôts sur les revenus des particuliers et les bénéfices des entreprises et des taxes sur les produits de consommation. Cette assiette fiscale sera par ailleurs toujours fragilisée par l’effondrement des cours des produits de bases, à moins de sortir l’économie tout entière de sa dépendance au secteur des ressources naturelles.
Pathé TOURE