Le ministre de l’Economie et des Finances du Sénégal est un insatisfait. En dépit des efforts fournis par la Direction générale des impôts et des domaines dont il fut le directeur il y a pas longtemps, il juge que la maison peut mieux faire en termes de recouvrement des recettes. En d’autres termes, Amadou Ba dit rester sur sa faim par rapport à l’élargissement de l’assiette.
«Notre système fiscal est encore trop déséquilibré», commente-t-il au cours d’une visite de travail au sein de cette institution.
Selon lui, les recouvrements se portent bien mais ils ne doivent pas être l’arbre qui cache la forêt. Car, dit-il, le fardeau fiscal est trop mal réparti, entre trop peu de contribuables. Cela est du fait que beaucoup trop de gens échappent encore à l’impôt et c’est source d’injustice.
Cette situation ne devrait pas s’expliquer, souligne le ministre de l’Economie et des Finances, d’autant plus que l’Etat du Sénégal a fait des efforts considérables en termes d’allègement de la charge fiscale, de l’impôt sur le revenu aux droits d’enregistrement, sans parler de toutes les nouvelles charges déductibles de l’assiette de l’IS.
«Malgré tout, le niveau de l’incivisme fiscal continue de demeurer préoccupant», déplore Amadou Ba. Avant de poursuivre : «Et cela, c’est notre plus grosse limite en termes d’équité du système fiscal. A vous de la combler».
Un autre défi que le ministre a en ligne de mire : c’est la fiscalité locale. Selon lui, malgré l’autonomie et la responsabilité dont jouissent les collectivités locales avec l’Acte3 cela ne veulent pas dire grand-chose lorsqu’elles ne sont pas accompagnées des moyens permettant d’assumer ses missions. De ce point de vue, le budget de l’Etat fait d’énormes efforts en direction des collectivités locales, à travers les fonds de dotation (Fonds de Dotation à la Décentralisation et Fonds d’Equipement des Collectivités Locales).
Pathé TOURE
«Notre système fiscal est encore trop déséquilibré», commente-t-il au cours d’une visite de travail au sein de cette institution.
Selon lui, les recouvrements se portent bien mais ils ne doivent pas être l’arbre qui cache la forêt. Car, dit-il, le fardeau fiscal est trop mal réparti, entre trop peu de contribuables. Cela est du fait que beaucoup trop de gens échappent encore à l’impôt et c’est source d’injustice.
Cette situation ne devrait pas s’expliquer, souligne le ministre de l’Economie et des Finances, d’autant plus que l’Etat du Sénégal a fait des efforts considérables en termes d’allègement de la charge fiscale, de l’impôt sur le revenu aux droits d’enregistrement, sans parler de toutes les nouvelles charges déductibles de l’assiette de l’IS.
«Malgré tout, le niveau de l’incivisme fiscal continue de demeurer préoccupant», déplore Amadou Ba. Avant de poursuivre : «Et cela, c’est notre plus grosse limite en termes d’équité du système fiscal. A vous de la combler».
Un autre défi que le ministre a en ligne de mire : c’est la fiscalité locale. Selon lui, malgré l’autonomie et la responsabilité dont jouissent les collectivités locales avec l’Acte3 cela ne veulent pas dire grand-chose lorsqu’elles ne sont pas accompagnées des moyens permettant d’assumer ses missions. De ce point de vue, le budget de l’Etat fait d’énormes efforts en direction des collectivités locales, à travers les fonds de dotation (Fonds de Dotation à la Décentralisation et Fonds d’Equipement des Collectivités Locales).
Pathé TOURE