Cette évolution a permis aux pays pauvres en ressources de faire passer le taux d’imposition total (non pondéré) de 8.5 à 10.2% en 2014. De bonnes performances sur le plan de la croissance et un recouvrement d’impôts plus efficace ont contribué à la mobilisation des ressources intérieures même si, comparativement, le taux d’imposition de ces pays restent encore faible.
En 2015, plusieurs pays d’Afrique de l’Est ont augmenté leurs revenus tirés des impôts indirects (notamment pour les biens de consommation) et des impôts directs sur les revenus des particuliers et les bénéfices des entreprises.
L’Ethiopie a ainsi doublé les revenus tirés des impôts directs et indirects entre 2012 et 2015, tandis que la tendance à la hausse des recettes fiscales au Kenya et au Rwanda s’est confirmée en 2015. Globalement, les pays pauvres en ressources d’Afrique de l’Est affichent une gamme de prélèvements directs, indirects et commerciaux bien équilibrée, ce qui devrait les aider à maintenir des flux de ressources plus stables et plus prévisibles pour financer l’action publique.
Pathé TOURE
En 2015, plusieurs pays d’Afrique de l’Est ont augmenté leurs revenus tirés des impôts indirects (notamment pour les biens de consommation) et des impôts directs sur les revenus des particuliers et les bénéfices des entreprises.
L’Ethiopie a ainsi doublé les revenus tirés des impôts directs et indirects entre 2012 et 2015, tandis que la tendance à la hausse des recettes fiscales au Kenya et au Rwanda s’est confirmée en 2015. Globalement, les pays pauvres en ressources d’Afrique de l’Est affichent une gamme de prélèvements directs, indirects et commerciaux bien équilibrée, ce qui devrait les aider à maintenir des flux de ressources plus stables et plus prévisibles pour financer l’action publique.
Pathé TOURE