M. Touré présentait les résultats d’une étude portant sur l’implication des acteurs non étatiques dans le processus de réformes foncières au Sénégal à l’occasion d’un atelier organisé par OXFAM, l’Initiative prospective agricole rurale (IPAR) et Actionaid. « La politique foncière peut limiter ou favoriser l’accès à la terre, la production agricole», affirme-t-il, ajoutant qu’au-delà de la question économique, le foncier renvoie au modèle social d’un pays. M. Touré reste convaincu qu’il y a « inexistence d’un document écrit qui expose la politique foncière promue par les autorités publiques sénégalaises et qui définit clairement leur vision et orientation ». Toutefois, affirme-t-il, dans les faits, la politique foncière existe de façon non-explicite dans le non-dit des pratiques et interventions foncières de l’Etat.
L’étude a mis en exergue le fait que des initiatives intéressantes autour du foncier sont promues par les acteurs non étatiques, « mais insuffisamment valorisées pour alimenter la réflexion sur la réforme foncière en cours ». M. Djibril Diop géographe et co-auteur du rapport sur l’implication des acteurs non étatiques dans le processus de réforme foncière, signale le cas de la recherche-action portant sur "l’amélioration et la sécurisation de l’accès des femmes au foncier" exécutée par ENDA PRONAT en partenariat avec le Ministère chargé de l’agriculture et le projet Dimitra de la FAO. « Il ressort des résultats de l’étude, avance-t-il, que les femmes n’ont pas un accès facile au foncier dans plusieurs régions du pays : sur 100 femmes interrogées en milieu rural, seules 23 possèdent individuellement des terres, 42 dans la zone des Niayes et 23 dans la vallée du fleuve Sénégal ».
El Hadj Diakhaté
L’étude a mis en exergue le fait que des initiatives intéressantes autour du foncier sont promues par les acteurs non étatiques, « mais insuffisamment valorisées pour alimenter la réflexion sur la réforme foncière en cours ». M. Djibril Diop géographe et co-auteur du rapport sur l’implication des acteurs non étatiques dans le processus de réforme foncière, signale le cas de la recherche-action portant sur "l’amélioration et la sécurisation de l’accès des femmes au foncier" exécutée par ENDA PRONAT en partenariat avec le Ministère chargé de l’agriculture et le projet Dimitra de la FAO. « Il ressort des résultats de l’étude, avance-t-il, que les femmes n’ont pas un accès facile au foncier dans plusieurs régions du pays : sur 100 femmes interrogées en milieu rural, seules 23 possèdent individuellement des terres, 42 dans la zone des Niayes et 23 dans la vallée du fleuve Sénégal ».
El Hadj Diakhaté