Dans un an, les pays de l’UEMOA vont basculer dans un nouveau régime financier. C’est dans ce sens que pendant trois jours, les pays concernés ont procédé à d’intenses travaux, pour partager leurs expériences. Pour le Cheikh Tidiane Diop, Secrétaire Général du Ministère de l’Economie, des Finances et du Plan, qui procédé à la clôture de l’Atelier de partage sur l'avancée de la mise en œuvre des Directives du cadre harmonisé des finances publiques de l’UEMOA, les Etats en ont profité pour réaliser l’exercice d’auto évaluation grâce à l’outil proposé par la Commission de l’UEMOA.
«L’engagement personnel de l’ensemble des participants des Etats, de la Commission de l’UEMOA, et des partenaires techniques et financiers, et la qualité des débats soulignent la pertinence de l’organisation d’un tel atelier, pour dresser un bilan et cerner quels sont les prochains défis qui nous attendent», indique le SG du ministère des Finances.
Selon lui, les échanges et le partage d’expériences entre Etats ont montré que tous les Etats ont fortement progressé, chacun à son rythme et selon ses spécificités, pour mettre en œuvre la Directive relative aux lois de finances. Les progrès ont été remarquables sur le volet de la préparation budgétaire, même si certains progrès restent à accomplir, par exemple pour mieux prendre en compte les préoccupations des parlements.
Toutefois, indique Cheikh Tidiane Diop, bien que le niveau d’avancement des pays dans la réforme n’est pas le même, il se dégage comme principales conclusions de cet atelier le basculement impératif vers le budget en mode programme dès le 1er janvier 2017, pour les pays les plus avancés; la nature irréversible du processus et la continuation du processus d’apprentissage et d’optimisation de la mise en œuvre des réformes.
Pathé TOURE
«L’engagement personnel de l’ensemble des participants des Etats, de la Commission de l’UEMOA, et des partenaires techniques et financiers, et la qualité des débats soulignent la pertinence de l’organisation d’un tel atelier, pour dresser un bilan et cerner quels sont les prochains défis qui nous attendent», indique le SG du ministère des Finances.
Selon lui, les échanges et le partage d’expériences entre Etats ont montré que tous les Etats ont fortement progressé, chacun à son rythme et selon ses spécificités, pour mettre en œuvre la Directive relative aux lois de finances. Les progrès ont été remarquables sur le volet de la préparation budgétaire, même si certains progrès restent à accomplir, par exemple pour mieux prendre en compte les préoccupations des parlements.
Toutefois, indique Cheikh Tidiane Diop, bien que le niveau d’avancement des pays dans la réforme n’est pas le même, il se dégage comme principales conclusions de cet atelier le basculement impératif vers le budget en mode programme dès le 1er janvier 2017, pour les pays les plus avancés; la nature irréversible du processus et la continuation du processus d’apprentissage et d’optimisation de la mise en œuvre des réformes.
Pathé TOURE