
De gauche à droite : Alieu Touray , président de la Commission de la CEDEAO et Abdul Kamara, directeur général de la Banque africaine de développement pour le Nigéria
Ce don a été approuvé par le Conseil d’administration du groupe de la banque le 20 novembre 2024 pour financer le Programme régional de développement des chaînes de valeur rizicoles résilientes en Afrique de l’Ouest (Reward-Cedeao). Le don est assorti d’un cofinancement de 1,18 million de dollars de la Commission de la CEDEAO.
Le président de la commission de la Cedeao, Alieu Omar Touray, et le directeur général de la Banque africaine de développement pour le Nigéria, Abdul Kamara, ont signé l’accord le 10 mars au siège de la commission de la Cedeao à Abuja, la capitale du Nigéria, marquant ainsi une avancée majeure dans les objectifs des institutions visant à accroître la productivité agricole et à renforcer les systèmes alimentaires régionaux.
Selon la Bad, au cours des cinq prochaines années, le programme Reward-Cedeao se concentrera sur le soutien aux réformes politiques, l’amélioration de la réglementation des intrants agricoles et le renforcement des systèmes régionaux de surveillance numérique afin de rendre le secteur rizicole ouest-africain plus compétitif. La commission de la Cedeao, par l’intermédiaire de son département des affaires économiques et de l’agriculture et de l’Observatoire du riz de la Cedeao, pilotera la mise en œuvre de cette initiative.
D’après M. Kamara, en 2021, l’Afrique de l’Ouest a produit environ 14 millions de tonnes de riz blanchi, alors que la demande dépassait 22 millions de tonnes. Par conséquent, il a souligné que cet écart a entraîné d’importantes importations de riz, qui coûtent 3,5 milliards de dollars par an à la région.
Il a précisé que le projet Reward-Cedeao est une étape majeure vers la réduction de la dépendance aux importations, la stimulation de la production alimentaire et la réduction de la vulnérabilité aux fluctuations du marché mondial dans la région. « La Banque africaine de développement est fière de soutenir la Cedeao dans cet effort, qui profitera à ses 15 États membres, y compris le Nigéria », a-t-il dit.
Pour sa part, M. Touray a exprimé la gratitude de la commission envers la Bad pour ce don et réaffirmé l’engagement de la Cedeao à mettre en œuvre le projet rapidement. A ce titre, il a soutenu que la production alimentaire et rizicole participe à la sécurité alimentaire, qui va de pair avec la paix et la sécurité.
C’est pourquoi, a-t-il ajouté, un projet aussi important que Reward doit être mis en œuvre rapidement. « Le projet s’inscrit dans notre « stratégie 4X4 », qui repose sur le renforcement de la paix et de la sécurité sur le plan régional, une intégration régionale plus poussée, la bonne gouvernance et un développement inclusif et durable », a-t-il rappelé.
Le programme Reward-Cedeao s’inscrit dans le cadre d’un effort régional plus large visant à mettre en œuvre la feuille de route régionale de la Cedeao pour le riz (2025-2035) et le Plan d’action de l’Observatoire du riz de la Cedeao. Il s’inscrit dans le cadre du Document de stratégie régionale pour l’Afrique de l’Ouest 2020-2025 de la Banque africaine de développement, dont l’objectif est le renforcement de son soutien à la région de la Cedeao, notamment en augmentant la productivité agricole et en développant les systèmes alimentaires régionaux.
Bassirou MBAYE
Le président de la commission de la Cedeao, Alieu Omar Touray, et le directeur général de la Banque africaine de développement pour le Nigéria, Abdul Kamara, ont signé l’accord le 10 mars au siège de la commission de la Cedeao à Abuja, la capitale du Nigéria, marquant ainsi une avancée majeure dans les objectifs des institutions visant à accroître la productivité agricole et à renforcer les systèmes alimentaires régionaux.
Selon la Bad, au cours des cinq prochaines années, le programme Reward-Cedeao se concentrera sur le soutien aux réformes politiques, l’amélioration de la réglementation des intrants agricoles et le renforcement des systèmes régionaux de surveillance numérique afin de rendre le secteur rizicole ouest-africain plus compétitif. La commission de la Cedeao, par l’intermédiaire de son département des affaires économiques et de l’agriculture et de l’Observatoire du riz de la Cedeao, pilotera la mise en œuvre de cette initiative.
D’après M. Kamara, en 2021, l’Afrique de l’Ouest a produit environ 14 millions de tonnes de riz blanchi, alors que la demande dépassait 22 millions de tonnes. Par conséquent, il a souligné que cet écart a entraîné d’importantes importations de riz, qui coûtent 3,5 milliards de dollars par an à la région.
Il a précisé que le projet Reward-Cedeao est une étape majeure vers la réduction de la dépendance aux importations, la stimulation de la production alimentaire et la réduction de la vulnérabilité aux fluctuations du marché mondial dans la région. « La Banque africaine de développement est fière de soutenir la Cedeao dans cet effort, qui profitera à ses 15 États membres, y compris le Nigéria », a-t-il dit.
Pour sa part, M. Touray a exprimé la gratitude de la commission envers la Bad pour ce don et réaffirmé l’engagement de la Cedeao à mettre en œuvre le projet rapidement. A ce titre, il a soutenu que la production alimentaire et rizicole participe à la sécurité alimentaire, qui va de pair avec la paix et la sécurité.
C’est pourquoi, a-t-il ajouté, un projet aussi important que Reward doit être mis en œuvre rapidement. « Le projet s’inscrit dans notre « stratégie 4X4 », qui repose sur le renforcement de la paix et de la sécurité sur le plan régional, une intégration régionale plus poussée, la bonne gouvernance et un développement inclusif et durable », a-t-il rappelé.
Le programme Reward-Cedeao s’inscrit dans le cadre d’un effort régional plus large visant à mettre en œuvre la feuille de route régionale de la Cedeao pour le riz (2025-2035) et le Plan d’action de l’Observatoire du riz de la Cedeao. Il s’inscrit dans le cadre du Document de stratégie régionale pour l’Afrique de l’Ouest 2020-2025 de la Banque africaine de développement, dont l’objectif est le renforcement de son soutien à la région de la Cedeao, notamment en augmentant la productivité agricole et en développant les systèmes alimentaires régionaux.
Bassirou MBAYE