La Banque mondiale compte appuyer les pays africains pour le renforcement de leur capital humain. C’est dans ce cadre qu’elle a dévoilé aujourd’hui, son nouveau plan. Selon un communiqué reçu au Journal de l’économie sénégalaise (Lejecos), le but est de permettre à la jeunesse africaine de grandir dans des conditions optimales, en bonne santé et en maîtrisant les compétences nécessaires pour s’imposer dans une économie mondiale en pleine transformation numérique.
«L’Afrique subsaharienne se place actuellement dans le bas du classement de l’indice de capital humain établi par la Banque mondiale pour mesurer la qualité des investissements dans la prochaine génération de travailleurs d’un pays. En cause, des taux élevés de mortalité et de retard de croissance ainsi que l’inadéquation des performances scolaires aux attentes du marché de l’emploi, deux facteurs qui rejaillissent directement sur la productivité des
économies », explique l’institution.
Soucieuse d’aider les pays à inverser cette tendance, la Banque mondiale a élaboré un Plan pour le capital humain en Afrique, dans lequel elle fixe des objectifs ambitieux à l’horizon 2023. Ce plan vise notamment à faire reculer de manière drastique le taux de mortalité infantile pour sauver 4 millions de vies, éviter à 11 millions d’enfants de souffrir d’un retard de croissance et améliorer de 20 % les résultats scolaires des filles et des garçons. La concrétisation de ces objectifs pourrait améliorer l’indice de capital humain de l’Afrique et augmenter de 13 % la productivité de la future génération de travailleurs.
« En plus d’être fondamentalement injuste, le fait d’empêcher un enfant d’exprimer tout son potentiel compromet la croissance future des économies, puisque les capacités des travailleurs seront bridées », explique Hafez Ghanem, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, à l’occasion du lancement du plan, pendant les Réunions de printemps du Groupe de la Banque mondiale et du Fmi.
Le Plan pour le capital humain mise aussi sur l’émancipation des femmes pour lutter contre les mariages précoces et les grossesses chez les adolescentes. « Le taux de fécondité des adolescentes en Afrique subsaharienne s’établit à 102 naissances pour 1 000 filles âgées de 15 à 19 ans, soit le triple de l’Asie du Sud. Cette situation est préjudiciable pour ces très jeunes mères et leurs enfants, mais aussi pour la croissance économique », ajoute Hafez Ghanem.
« Les pays convertis au Projet sur le capital humain s’affranchissent des modèles traditionnels d’investissement dans les populations et, grâce à une meilleure coordination au sein des gouvernements, s’emploient à offrir le meilleur environnement possible pour favoriser la formation du capital humain des ménages », souligne Annette Dixon, vice-présidente de la Banque mondiale pour le développement humain.
Adou FAYE
«L’Afrique subsaharienne se place actuellement dans le bas du classement de l’indice de capital humain établi par la Banque mondiale pour mesurer la qualité des investissements dans la prochaine génération de travailleurs d’un pays. En cause, des taux élevés de mortalité et de retard de croissance ainsi que l’inadéquation des performances scolaires aux attentes du marché de l’emploi, deux facteurs qui rejaillissent directement sur la productivité des
économies », explique l’institution.
Soucieuse d’aider les pays à inverser cette tendance, la Banque mondiale a élaboré un Plan pour le capital humain en Afrique, dans lequel elle fixe des objectifs ambitieux à l’horizon 2023. Ce plan vise notamment à faire reculer de manière drastique le taux de mortalité infantile pour sauver 4 millions de vies, éviter à 11 millions d’enfants de souffrir d’un retard de croissance et améliorer de 20 % les résultats scolaires des filles et des garçons. La concrétisation de ces objectifs pourrait améliorer l’indice de capital humain de l’Afrique et augmenter de 13 % la productivité de la future génération de travailleurs.
« En plus d’être fondamentalement injuste, le fait d’empêcher un enfant d’exprimer tout son potentiel compromet la croissance future des économies, puisque les capacités des travailleurs seront bridées », explique Hafez Ghanem, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, à l’occasion du lancement du plan, pendant les Réunions de printemps du Groupe de la Banque mondiale et du Fmi.
Le Plan pour le capital humain mise aussi sur l’émancipation des femmes pour lutter contre les mariages précoces et les grossesses chez les adolescentes. « Le taux de fécondité des adolescentes en Afrique subsaharienne s’établit à 102 naissances pour 1 000 filles âgées de 15 à 19 ans, soit le triple de l’Asie du Sud. Cette situation est préjudiciable pour ces très jeunes mères et leurs enfants, mais aussi pour la croissance économique », ajoute Hafez Ghanem.
« Les pays convertis au Projet sur le capital humain s’affranchissent des modèles traditionnels d’investissement dans les populations et, grâce à une meilleure coordination au sein des gouvernements, s’emploient à offrir le meilleur environnement possible pour favoriser la formation du capital humain des ménages », souligne Annette Dixon, vice-présidente de la Banque mondiale pour le développement humain.
Adou FAYE