Avec le PRAO, souligne Julio Ricardo Loayza, Economiste, au nom de Mme Louise Cord, Directeur des opérations de la Banque mondiale à l’occasion de la cérémonie de clôture dudit projet, le Sénégal s’est donné des capacités pour mettre en place un système de gestion de pêche qui permet au pays de bénéficier d'une plus grande proportion de la richesse générée par l'exploitation durable des ressources marines. Pour ce faire, le PRAO a été décliné en une série de projets mis en œuvre en trois phases: premièrement, le renforcement de la gestion des pêches et de la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Deuxièmement, l'amélioration de la gouvernance, le renforcement de l'intégration régionale et l’augmentation des recettes, et, enfin,
Troisièmement, avec une robuste gestion des pêches empêchant la surexploitation, il est devenu possible de promouvoir une croissance durable avec un rôle clé pour le secteur privé.
«Comme pour beaucoup de pays côtiers, les ressources marines sont des atouts importants pour le Sénégal. Or, le régime d'accès ouvert à la pêche artisanale au Sénégal comme dans de nombreux pays côtiers, contribue à la surexploitation des ressources marines clés et donc à la perte de gains», note Julio Ricardo Loayza. En fait, le sous-secteur de la pêche artisanale au Sénégal s’est considérablement élargi, passant de 13.000 bateaux en 2009 à 19.000 en 2015.
Les répercussions à long terme d’un accès ouvert en l'absence de systèmes de gouvernance solides sont aisément prévisibles : trop de bateaux et trop de pêcheurs pour trop peu de poissons. La conséquence en est la dégradation des ressources halieutiques et des pertes économiques.
Pathé Toure
Troisièmement, avec une robuste gestion des pêches empêchant la surexploitation, il est devenu possible de promouvoir une croissance durable avec un rôle clé pour le secteur privé.
«Comme pour beaucoup de pays côtiers, les ressources marines sont des atouts importants pour le Sénégal. Or, le régime d'accès ouvert à la pêche artisanale au Sénégal comme dans de nombreux pays côtiers, contribue à la surexploitation des ressources marines clés et donc à la perte de gains», note Julio Ricardo Loayza. En fait, le sous-secteur de la pêche artisanale au Sénégal s’est considérablement élargi, passant de 13.000 bateaux en 2009 à 19.000 en 2015.
Les répercussions à long terme d’un accès ouvert en l'absence de systèmes de gouvernance solides sont aisément prévisibles : trop de bateaux et trop de pêcheurs pour trop peu de poissons. La conséquence en est la dégradation des ressources halieutiques et des pertes économiques.
Pathé Toure