Dans le cadre du processus d’élaboration de la prochaine Lettre de politique sectorielle et de la révision du Code des Postes, l’ARTP et le MCEN entendent mener une large consultation avec l’ensemble des acteurs dudit secteur. Il s’agit, selon le Directeur de l’ARTP Abou Lo « de faire un bilan de l’exécution de la précédente Lettre de politique sectorielle publiée en 2003 (LPS 2003-2005) ». Mais aussi, de définir de nouvelles orientations pour le secteur postal pour les trois prochaines années, en tenant compte notamment de « la situation actuelle du secteur, des enjeux, ainsi que de l’environnement économique, juridique, social et technologique » ajoute-t-il. Pour faire face au contexte international, « tous les secteurs de la vie économique doivent mettre en œuvre des stratégies de développement », estime le Dg de l’ARTP. La dernière Lettre de politique sectorielle postale qui date de 2003 a été vite dépassée, avec l’évolution notamment « des nouvelles exigences de la concurrence, le changement des besoins des consommateurs, l’avènement des TIC, les impératifs du développement durable », affirme Abou Lo. Ce qui exige « la mise à jour de la Lettre de politique sectorielle », indique-t-il.
Le Code des Postes va faire aussi sa mue
Quant au Code des Postes, le Dg de l’ARTP révèle que sa mise en vigueur date de 2006 et ne comporte pas « tous les leviers », qui permettent « d’assurer une concurrence saine et loyale » dans le secteur, encore moins un service universel à la hauteur des besoins et des attentes des consommateurs. En effet, le Code renfermait beaucoup d’insuffisances, notamment dans la définition du périmètre du service postal universel et de celui des services réservés à l’opérateur en charge du service universel, dans les dispositions liées à la concurrence, entre autres. Ainsi, à l’instar de la Lettre de politique sectorielle, le Code des Postes en vigueur mérite de « faire l’objet d’une réforme substantielle à la lumière des nouvelles exigences de l’environnement et des enjeux actuels », mentionne M. Lo. C’est à ce titre que, l’ARTP invite l’ensemble des acteurs ici présents « à s’approprier les conclusions qui seront issues de la journée pour l’aboutissement des projets qui nous réunissent ce matin » soutient-il. Car cette approche, crédo de l’ARTP vise à « donner plus de légitimité à ses décisions », en les soumettant toujours préalablement aux différents acteurs afin « d’assurer un équilibre entre différentes préoccupations » apparemment antagoniques, mais qui souvent convergent « vers le même objectif, à savoir un développement équilibré et harmonieux du secteur », affirme son directeur général.
Cette rencontre réunit l’ensemble des acteurs du secteur postal, notamment l’opérateur public sénégalais, La Poste, les opérateurs privés titulaires de licence, les investisseurs, les associations de consommateurs et usagers des services postaux. Ils devront se prononcer sur les évolutions à apporter au Code des Postes pour accompagner sa réforme au bénéfice des consommateurs.
Il s’agira, lors de la journée de consultation, d’adapter le cadre juridique et renforcer la fonction de régulation sectorielle ; promouvoir l’utilisation des TIC pour améliorer la performance globale du secteur postal ; renforcer la coopération entre les acteurs pour un développement équilibré du secteur postal. Les initiateurs veulent aussi garantir aux citoyens, l’accès aux services financiers de base, à travers notamment un mécanisme adéquat de financement du Service Postal Universel (SPU).
Amy Diallo
Le Code des Postes va faire aussi sa mue
Quant au Code des Postes, le Dg de l’ARTP révèle que sa mise en vigueur date de 2006 et ne comporte pas « tous les leviers », qui permettent « d’assurer une concurrence saine et loyale » dans le secteur, encore moins un service universel à la hauteur des besoins et des attentes des consommateurs. En effet, le Code renfermait beaucoup d’insuffisances, notamment dans la définition du périmètre du service postal universel et de celui des services réservés à l’opérateur en charge du service universel, dans les dispositions liées à la concurrence, entre autres. Ainsi, à l’instar de la Lettre de politique sectorielle, le Code des Postes en vigueur mérite de « faire l’objet d’une réforme substantielle à la lumière des nouvelles exigences de l’environnement et des enjeux actuels », mentionne M. Lo. C’est à ce titre que, l’ARTP invite l’ensemble des acteurs ici présents « à s’approprier les conclusions qui seront issues de la journée pour l’aboutissement des projets qui nous réunissent ce matin » soutient-il. Car cette approche, crédo de l’ARTP vise à « donner plus de légitimité à ses décisions », en les soumettant toujours préalablement aux différents acteurs afin « d’assurer un équilibre entre différentes préoccupations » apparemment antagoniques, mais qui souvent convergent « vers le même objectif, à savoir un développement équilibré et harmonieux du secteur », affirme son directeur général.
Cette rencontre réunit l’ensemble des acteurs du secteur postal, notamment l’opérateur public sénégalais, La Poste, les opérateurs privés titulaires de licence, les investisseurs, les associations de consommateurs et usagers des services postaux. Ils devront se prononcer sur les évolutions à apporter au Code des Postes pour accompagner sa réforme au bénéfice des consommateurs.
Il s’agira, lors de la journée de consultation, d’adapter le cadre juridique et renforcer la fonction de régulation sectorielle ; promouvoir l’utilisation des TIC pour améliorer la performance globale du secteur postal ; renforcer la coopération entre les acteurs pour un développement équilibré du secteur postal. Les initiateurs veulent aussi garantir aux citoyens, l’accès aux services financiers de base, à travers notamment un mécanisme adéquat de financement du Service Postal Universel (SPU).
Amy Diallo