Riz : le Nigéria veut-il effacer l’héritage d’Akinwumi Adesina ?

Lundi 7 Septembre 2015


Le Nigéria envisage une révision de sa politique en matière d’importations rizicoles. Selon le secrétaire permanent du ministère de l’agriculture du pays, la direction actuelle prise par le pays est défavorable à la croissance de ce secteur.


Akinwumi Adesina,, ancien ministre de l`agriculture du Nigeria
Akinwumi Adesina,, ancien ministre de l`agriculture du Nigeria
Sonny S. T. Echono qui s’exprimait devant la commission nationale de promotion des investissements (NIPC) le pays devrait d’abord s’assurer d’atteindre l’autosuffisance rizicole avant d’interdire les importations.
Si cette orientation était adoptée, elle constituerait un virage à 360 degrés par rapport aux mesures prises par l’actuel président de la Banque africaine de développement (BAD) Akinwumi Adesina, pendant son passage à la tête du ministère de l’agriculture du Nigéria. En effet, le dirigeant avait lancé en 2012 l’Agenda de transformation de l’agriculture (ATA), une stratégie qui faisait de l’autosuffisance rizicole un objectif majeur. Pour y parvenir, le pays avait alors décidé d’augmenter les taxes sur les importations de riz en les mettant à 40% pour le riz blanchi et à 110% pour le riz paddy. La mesure avait alors été fortement contesté par les importateurs et minée par la contrebande, essentiellement pratiqué aux frontières béninoises et camerounaises du pays.
Selon le département américain de l’agriculture (USDA), le Nigeria a vu alors sa production rizicole bondir de 52% entre 2013 et 2014 en passant de 1,9 millions de tonnes à 2,9 millions de tonnes.
Au terme de cette année, les importations de céréales tourneront autour de 3,5 millions de tonnes poursuit cette administration.
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