SANTE : Accouchement : la mauvaise prise en charge des saignements, cause de 90% des décès

Dimanche 29 Septembre 2013

Le Docteur Maguette Mbaye, gynécologue-obstétricien, a confié samedi que 90 % des cas de décès constatés en salle d’accouchement sont dus à un saignement non correctement contrôlé et pris en charge.


SANTE : Accouchement : la mauvaise prise en charge des saignements, cause de 90% des décès
‘’Et cela nous fait constater que l’urgence hémorragique est la principale urgence pourvoyeuse de décès maternel au niveau de la maternité’’, a-t-il expliqué en marge d’une communication sur le thème : ‘’Les urgences gynéco-obstétricales’’. Selon le Docteur Mbaye, maître-assistant à l’UCAD, le traitement de ce saignement, qui débouche vers le choc ou le collapsus, voire l’état de mort imminente, passe par un remplissage de la femme. Il faut, pour remettre ce capital sanguin perdu, trouver une voix. ‘’Cela passe par la mise en place d’une très bonne voix veineuse et si elle est défaillante, la transfusion sanguine (remplissage) ne se passera pas correctement’’, a-t-il indiqué, précisant que mettre une aiguille ou un cathéter dans cette veine devient très difficile.

Pour lui, le seul traitement qui importe en ce moment-là, c’est le remplissage vasculaire, c’est-à-dire remplacer le capital sanguin par des solutés tels le sérum glucosé, le sérum salé ou le ringer lactate et le remplissage par la transfusion sanguine. ‘’Toutes ces modalités thérapeutiques passent par la voix veineuse et il va sans dire alors que si vous pouvez en avoir une c’est bien, mais avoir à l’esprit que c’est une voix qui peut être perdue à tout moment et, donc, ne pas être efficace’’, a prévenu le gynécologue. Dès lors, pour s’entourer de toutes les garanties possibles, il a conseillé de mettre deux bonnes voix veineuses, pour pouvoir remplir au maximum, augmenter le débit de remplissage sur deux voix pour que si l’une d’elles se perd avant que la femme ne récupère, on puisse utiliser la deuxième. Le Service d’assistance médical d’urgence (SAMU) national, en collaboration avec Intrahealth international, a organisé à Ziguinchor une formation de quatre jours dans le cadre de la promotion de la médecine d'urgence et d'une harmonisation de la référence contre référence au niveau centrale et périphérique.
APS
 
Actu-Economie


Nouveau commentaire :

Actu-Economie | Entreprise & Secteurs | Dossiers | Grand-angle | Organisations sous-régionales | IDEE | L'expression du jour




En kiosque.














Inscription à la newsletter