Les pouvoirs publics doivent collaborer avec les industriels et les instances de réglementation pour définir une nouvelle approche de la mise au point et de l’utilisation des nouvelles technologies de santé propre à encourager l’innovation tout en favorisant l’émergence de traitements plus abordables et d’un meilleur rapport qualité-prix : tel est le constat dressé dans un nouveau rapport de l’OCDE.
Il ressort de la publication intitulée La gestion des nouvelles technologies de santé que les dépenses pharmaceutiques sont de plus en plus consacrées à des produits ayant un coût élevé. Les prix de lancement des médicaments visant à traiter le cancer et les maladies rares sont en augmentation, quelquefois sans que l’on observe une hausse du même ordre de leurs bénéfices pour la santé des patients.
Par exemple aux États-Unis, le prix de lancement des médicaments de la classe des anticancéreux par année de vie gagnée a été multiplié par quatre en moins de vingt ans (en données constantes) et dépasse aujourd’hui les 200 000 USD.
Les organismes payeurs, compagnies d’assurance ou prestataires publics de services de santé par exemple, ont par ailleurs de plus en plus de difficultés à prendre en charge le coût élevé des médicaments destinés à des populations peu nombreuses, dont le nombre devrait croître fortement avec le développement de la médecine de précision.
Pathé TOURE
Il ressort de la publication intitulée La gestion des nouvelles technologies de santé que les dépenses pharmaceutiques sont de plus en plus consacrées à des produits ayant un coût élevé. Les prix de lancement des médicaments visant à traiter le cancer et les maladies rares sont en augmentation, quelquefois sans que l’on observe une hausse du même ordre de leurs bénéfices pour la santé des patients.
Par exemple aux États-Unis, le prix de lancement des médicaments de la classe des anticancéreux par année de vie gagnée a été multiplié par quatre en moins de vingt ans (en données constantes) et dépasse aujourd’hui les 200 000 USD.
Les organismes payeurs, compagnies d’assurance ou prestataires publics de services de santé par exemple, ont par ailleurs de plus en plus de difficultés à prendre en charge le coût élevé des médicaments destinés à des populations peu nombreuses, dont le nombre devrait croître fortement avec le développement de la médecine de précision.
Pathé TOURE