chroniques
Au cours d’un atelier de réflexion sur la mise en œuvre d’une méthodologie de programmation et d’analyse des dépenses liées à la sécurité alimentaire organisé par la Direction des finances, avec l’appui de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), M. Fallou Dièye, conseiller spécial du Premier du Sénégal en agriculture, a rappelé que la sécurité alimentaire occupe une place de choix dans le Plan Sénégal émergent (PSE) de par les ressources importantes qui lui sont consacrées. Selon lui, cela est démontré par l’évolution croissante des dépenses totales de l’État qui sont passées de 5,4 %, soit 1,6 % du produit intérieur brut (PIB) en 2010 à 7,8 %, soit 3,2 du PIB en 2014. Cette rencontre avait pour objectif de permettre aux différents participants d’être formés à une méthodologie développée par la FAO, notamment le programme de suivi et d’analyse des politiques agricoles et alimentaires pour mieux améliorer l’efficacité de cette politique.
De l’avis du Conseiller spécial du Premier ministre, le taux de prévalence de la malnutrition a baissé au Sénégal. M. Fallou Dièye a soutenu que la politique de nutrition mise en place par le gouvernement depuis plusieurs années fait aujourd’hui référence à travers le monde. « Pour ce qui est de l’insécurité alimentaire, quand nous arrivions au pouvoir, on était au tour d’un million de personnes touchées. Cette année, on a décelé autour de 400.000 personnes et à des degrés divers », a-t-il noté, en reconnaissant toutefois que la politique de sécurité alimentaire n’est pas très visible puisqu’éclatée et fragmentée au niveau de différentes institutions.
A.DIEYE
Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
Partager
