"Le Conseil a adopté le projet de loi de Finances 2014", rapporte le communiqué du Conseil des ministres, réuni exceptionnellement, samedi en raison du voyage du président Macky Sall aux États-Unis (23-27 septembre). Le projet de budget de 2014 a été élaboré sur la base d’un taux de croissance projeté à 4,6%, contre 4% en 2013, conforté par le "un regain de l’activité économique". Aussi, l’inflation devrait rester modérée. Le PIB nominal est projeté à 8008 milliards en 2014 contre 7484 milliards en 2013, soit une progression de 7%. Les ressources budgétaires s’établissent à 1891 milliards, en tenant compte des impératifs du développement et des options majeures du chef de l’Etat, en particulier dans le domaine social. Les projections tiennent compte de l'application de la réforme fiscale. "Les recettes budgétaires sont projetées à 1633 milliards, les appuis et dons sont prévus pour un montant de 233 milliards (42 milliards de dons budgétaires et 191 milliards de dons projets)", signale le texte.
"Le déficit budgétaire est projeté à 396 milliards (4,9% du PIB), contre 406 milliards (5,4% du PIB) en 2013", souligne la même source. Sur la base de ce niveau de déficit, les ministres de l'Economie et des Finances, Amadou Ba, et le ministre délégué au Budget, Mouhamadou Makhtar Cissé, ont indiqué que "les dépenses totales prévues dans le prochain budget ont été évaluées à 2287 milliards". Les dépenses courantes ont été arrêtées à 726 milliards contre 708 en 2013, soit une augmentation de 18 milliards. Cependant, les dépenses d’investissements financées sur ressources internes sont évaluées à 577 milliards, soit une hausse de 65 milliards (12,7%) par rapport à l’année 2013. "Le chef de l’Etat a tenu à féliciter le ministre de l’Economie et des Finances ainsi que le ministre délégué chargé du Budget pour le travail effectué en un si court délai pour présenter un collectif budgétaire au Conseil", poursuit le communiqué du Conseil des ministres.
APS
"Le déficit budgétaire est projeté à 396 milliards (4,9% du PIB), contre 406 milliards (5,4% du PIB) en 2013", souligne la même source. Sur la base de ce niveau de déficit, les ministres de l'Economie et des Finances, Amadou Ba, et le ministre délégué au Budget, Mouhamadou Makhtar Cissé, ont indiqué que "les dépenses totales prévues dans le prochain budget ont été évaluées à 2287 milliards". Les dépenses courantes ont été arrêtées à 726 milliards contre 708 en 2013, soit une augmentation de 18 milliards. Cependant, les dépenses d’investissements financées sur ressources internes sont évaluées à 577 milliards, soit une hausse de 65 milliards (12,7%) par rapport à l’année 2013. "Le chef de l’Etat a tenu à féliciter le ministre de l’Economie et des Finances ainsi que le ministre délégué chargé du Budget pour le travail effectué en un si court délai pour présenter un collectif budgétaire au Conseil", poursuit le communiqué du Conseil des ministres.
APS