En présentant le programme de son gouvernement aux députés, M. Dionne a dit qu’au Sénégal, "les moteurs traditionnels de la croissance s’essoufflent, dans un contexte de faible diversification du tissu économique et de productivité limitée des facteurs".
"La réalité de notre tissu économique, c’est d’abord un secteur agricole qui souffre d’une insuffisante structuration de ses chaînes de valeurs, d’un faible développement des productions à haute valeur ajoutée et qui demeure très vulnérable aux aléas climatiques, bien que concentrant plus de 60% des actifs", a-t-il ensuite analysé.
Il estime que l’économie sénégalaise se caractérise aussi par "la prédominance d’un secteur informel, qui concentre 95 % des emplois et plus de la moitié du PIB (produit intérieur brut), avec de faibles niveaux de productivité".
Le Sénégal est confronté aussi à un "déficit commercial lourd et en aggravation, représentant par moments près de 20% du PIB, mais aussi un tissu industriel en difficulté", selon le chef du gouvernement.
"La réalité de notre tissu économique, c’est encore un environnement des affaires caractérisé par un déficit d’attractivité, de compétitivité et entravé par une faible disponibilité de financements adaptés pour les activités de production", a diagnostiqué M. Dionne.
Au plan financier, le Sénégal est confronté à des "des marges de manœuvre budgétaires étroites qui limitent nos capacités d’investissement, des problèmes d’efficacité de la dépense publique et un faible niveau d’épargne intérieure".
En plus de cela, "notre économie continue de souffrir d’une contrainte forte liée à la faible disponibilité et au coût élevé de l’énergie, ainsi que des lourdeurs et autres dysfonctionnements qui entravent l’efficacité de notre administration", a signalé le Premier ministre.
Il a qualifié ces maux de "tendances" que les Sénégalais doivent "vite inverser, même si au plan externe la mondialisation nous impose un contexte de compétition exacerbée, où chaque pays doit se positionner en faisant valoir ses atouts pour saisir les opportunités offertes par les marchés".
Mahammed Dionne a évoqué "le paradoxe de l’évolution de l’économie sénégalaise", à savoir "l’immobilisme relatif des cinq dernières décennies", d’un côté, "le dynamisme d’une société jeune, capable d’inventivité, d’effort et de dépassement", de l’autre.
"Ce potentiel, a-t-il expliqué, est illustré par la structure démographique, avec environ 60% des citoyens sénégalais âgés de moins de 25 ans. Mais, dans le même temps, le sous-emploi touche plus de la moitié de la population active et 46 % des jeunes à la recherche d’emplois n’ont reçu aucune formation." "Et pourtant, le désir de vie et la capacité d’action des agents économiques sénégalais restent très élevés."
APS
"La réalité de notre tissu économique, c’est d’abord un secteur agricole qui souffre d’une insuffisante structuration de ses chaînes de valeurs, d’un faible développement des productions à haute valeur ajoutée et qui demeure très vulnérable aux aléas climatiques, bien que concentrant plus de 60% des actifs", a-t-il ensuite analysé.
Il estime que l’économie sénégalaise se caractérise aussi par "la prédominance d’un secteur informel, qui concentre 95 % des emplois et plus de la moitié du PIB (produit intérieur brut), avec de faibles niveaux de productivité".
Le Sénégal est confronté aussi à un "déficit commercial lourd et en aggravation, représentant par moments près de 20% du PIB, mais aussi un tissu industriel en difficulté", selon le chef du gouvernement.
"La réalité de notre tissu économique, c’est encore un environnement des affaires caractérisé par un déficit d’attractivité, de compétitivité et entravé par une faible disponibilité de financements adaptés pour les activités de production", a diagnostiqué M. Dionne.
Au plan financier, le Sénégal est confronté à des "des marges de manœuvre budgétaires étroites qui limitent nos capacités d’investissement, des problèmes d’efficacité de la dépense publique et un faible niveau d’épargne intérieure".
En plus de cela, "notre économie continue de souffrir d’une contrainte forte liée à la faible disponibilité et au coût élevé de l’énergie, ainsi que des lourdeurs et autres dysfonctionnements qui entravent l’efficacité de notre administration", a signalé le Premier ministre.
Il a qualifié ces maux de "tendances" que les Sénégalais doivent "vite inverser, même si au plan externe la mondialisation nous impose un contexte de compétition exacerbée, où chaque pays doit se positionner en faisant valoir ses atouts pour saisir les opportunités offertes par les marchés".
Mahammed Dionne a évoqué "le paradoxe de l’évolution de l’économie sénégalaise", à savoir "l’immobilisme relatif des cinq dernières décennies", d’un côté, "le dynamisme d’une société jeune, capable d’inventivité, d’effort et de dépassement", de l’autre.
"Ce potentiel, a-t-il expliqué, est illustré par la structure démographique, avec environ 60% des citoyens sénégalais âgés de moins de 25 ans. Mais, dans le même temps, le sous-emploi touche plus de la moitié de la population active et 46 % des jeunes à la recherche d’emplois n’ont reçu aucune formation." "Et pourtant, le désir de vie et la capacité d’action des agents économiques sénégalais restent très élevés."
APS