Le cri de guerre du nouveau gouvernement est pourrait- on dire accélérer la cadence. Cela inclut certainement une accélération de la croissance. En tout cas, dans le projet de budget 2013, l’objectif du gouvernement est clair : en 2014, le taux de croissance doit s’établir à 4,6%, dépassant ainsi celui de 2013 de 0,6%. Cet objectif est dans les cordes de l’économie sénégalaise. Dans la mesure où, l’argentier du Sénégal et son adjoint le ministre délégué au budget ont constaté selon le communiqué du Conseil des ministre qu’il y avait un regain de l’activité économique soutenu principalement par les investissements dans les secteurs de l’agriculture, des infrastructures, de l’autoroute de Diamniadio, de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) à Mbour et de l’énergie (amélioration de la distribution d’énergie électrique), ainsi que la mise en œuvre de plusieurs autres projets structurants. Mieux ont soutenu le duo Ba- Cissé l’inflation devrait rester modérée.
On le sait, la plus grande partie du budget provient de recettes que les régies financières collectent auprès des contribuables. Dans le projet de loi de finance 2014, les recettes budgétaires sont projetées à 1633 milliards de francs CFA. Cela si la réforme fiscale introduite en janvier 2012 est pleinement appliquée. A ces 1633 milliards de francs CFA de recettes budgétaires, il faudra ajouter les appuis et dons. Ils sont prévus pour un montant de 233 milliards (42 milliards de dons budgétaires et 191 milliards de dons projets) précise-t-on dans le communiqué publié à l’issue du Conseil des ministres. Cela fera ainsi un total de ressources 1 891 milliards.
Réduction du déficit budgétaire
A côté des autres objectifs que le gouvernement s’est fixé, il y a la réduction du déficit budgétaire. Il faut le reconnaître de gros efforts ont été accomplis pour ramener le déficit budgétaire qui dépassait facilement les 7% du PIB, à des niveaux plus acceptables. Avec le ministre de l’économie sortant, Amadou Kane, la réduction du déficit budgétaire a été un défi qu’il fallait relever. Il a réussi avec l’équipe qui l’a accompagné, le chiffre très encourageant de 5,4% pour l’année 2013. Une bonne performance que le gouvernement veut rééditer pour l’exercice 2014 avec un déficit budgétaire projeté à 396 milliards soit 4,9 % du PIB.
Omar Nourou
On le sait, la plus grande partie du budget provient de recettes que les régies financières collectent auprès des contribuables. Dans le projet de loi de finance 2014, les recettes budgétaires sont projetées à 1633 milliards de francs CFA. Cela si la réforme fiscale introduite en janvier 2012 est pleinement appliquée. A ces 1633 milliards de francs CFA de recettes budgétaires, il faudra ajouter les appuis et dons. Ils sont prévus pour un montant de 233 milliards (42 milliards de dons budgétaires et 191 milliards de dons projets) précise-t-on dans le communiqué publié à l’issue du Conseil des ministres. Cela fera ainsi un total de ressources 1 891 milliards.
Réduction du déficit budgétaire
A côté des autres objectifs que le gouvernement s’est fixé, il y a la réduction du déficit budgétaire. Il faut le reconnaître de gros efforts ont été accomplis pour ramener le déficit budgétaire qui dépassait facilement les 7% du PIB, à des niveaux plus acceptables. Avec le ministre de l’économie sortant, Amadou Kane, la réduction du déficit budgétaire a été un défi qu’il fallait relever. Il a réussi avec l’équipe qui l’a accompagné, le chiffre très encourageant de 5,4% pour l’année 2013. Une bonne performance que le gouvernement veut rééditer pour l’exercice 2014 avec un déficit budgétaire projeté à 396 milliards soit 4,9 % du PIB.
Omar Nourou