Mme. Louise Cord, directrice des Opérations à la Banque Mondiale
Selon elle, les 0-14 ans représentent 44% de la population sénégalaise et ce chiffre sera de près d’un demi-million en 2030 et de près de 700 mille en 2050. Pour que les 300 mille jeunes qui entrent sur le marché du travail chaque année puissent avoir les compétences dont a besoin le marché, il faut, selon elle, améliorer la qualité de l’éducation traditionnelle, y compris en mettant plus d’accent sur les domaines exigés par le marché comme les sciences et mathématiques.
«Pour les jeunes qui sont sortis de l’école de façon précoce donc sans achever un cycle de formation, il faut développer les écoles de deuxième chance qui leur donnent des compétences de bases aussi bien que des qualifications qu’ils pourraient exploiter dans le marché du travail», poursuit-elle. Il s’agira, de voir comment utiliser les académies de sports, musique, et art pour attirer les jeunes sortis de l’école pour revenir vers la formation.
Pour s’intégrer dans le monde du travail, note la représentante de la Banque mondiale, les jeunes doivent faire face à multiples contraintes. Parmi celles-ci on peut citer: les opportunités limitées d’emploi productif, le manque d’éducation de qualité et pertinente, les faibles opportunités pour développer les compétences requises sur le marché du travail et le difficile accès au crédit, à la terre et aux marchés agricoles pour les emplois dans le monde rural.
«Il faut aussi améliorer l’accès à la formation technique et professionnelle en assurant des liens étroits entre les écoles et instituts de formation et le secteur privé qui demande les travailleurs qualifiés».
Pathé TOURE
«Pour les jeunes qui sont sortis de l’école de façon précoce donc sans achever un cycle de formation, il faut développer les écoles de deuxième chance qui leur donnent des compétences de bases aussi bien que des qualifications qu’ils pourraient exploiter dans le marché du travail», poursuit-elle. Il s’agira, de voir comment utiliser les académies de sports, musique, et art pour attirer les jeunes sortis de l’école pour revenir vers la formation.
Pour s’intégrer dans le monde du travail, note la représentante de la Banque mondiale, les jeunes doivent faire face à multiples contraintes. Parmi celles-ci on peut citer: les opportunités limitées d’emploi productif, le manque d’éducation de qualité et pertinente, les faibles opportunités pour développer les compétences requises sur le marché du travail et le difficile accès au crédit, à la terre et aux marchés agricoles pour les emplois dans le monde rural.
«Il faut aussi améliorer l’accès à la formation technique et professionnelle en assurant des liens étroits entre les écoles et instituts de formation et le secteur privé qui demande les travailleurs qualifiés».
Pathé TOURE