chroniques
A quelques minutes de la clôture du SIA 2015, les allées du parc des expositions de Versailles étaient encore bondées de monde. Les Parisiens et les habitants de l’Ile de France sont venus en masse, créant un rush de dernière minute.
Chez les vendeurs sénégalais, certains se frottent les mains, après avoir écoulé toutes leurs marchandises. Trouvée au stand du Sénégal grouillant où la forte sonorisation installée à côté par les Ivoiriens couvre le bruit provoqué par une nombreuse foule, Yayi Bayam Diouf, range quelques petits sachets dans un grand carton.
‘’Personnellement, j’ai tout écoulé. Les choses ont vraiment marché pour moi. De plus, j’ai beaucoup de contacts professionnels. Mes espoirs n’ont pas été déçus pour cette édition’’, confie la dame habillée d’un boubou traditionnel et coiffée d’un gros foulard.
A quelques jets de pierres de Mme Diouf, Salamba Diène, une femme d’une trentaine d’années, expose ses produits. En pleine séance d’explication avec des clients français sur les vertus des produits, elle reçoit les derniers clients à quelques instants de la clôture du rendez-vous agricole de Paris.
‘’Pour une première expérience au Salon, cela a été intéressant. J’ai eu plus d’une centaine de visiteurs privés et surtout une vingtaine de visiteurs vraiment professionnels. Ces derniers sont très intéressés par mes produits et nous allons collaborer dans le futur’’, raconte Salamba Diène.
Au fond du stand du Sénégal, Rokhaya Mbodji affiche le sourire. Pourtant elle confie que la moisson n’était pas bonne de son côté. Assise sur un tabouret, la présidente du GIE des ‘’Femmes dynamiques pour le développement de Guédiawaye’’ confie avoir accusé ‘’trop de retard’’ pour l’exposition de ses produits au stand du Sénégal.
‘’Mes produits ont été bloqués par la douane, je ne sais pour quelles raisons. Ils me sont parvenus très tard après des jours de salon. Nous demandons vraiment plus d’assistance et d’encadrement pour ne plus connaitre ce genres d’infortune’’, plaide Rokhaya Mbodji qui va ‘’se contenter des contacts bien établis avec certains professionnels’’.
Le SIA 2015 s'est ouvert le 21 février, en présence du président français François Hollande. Il a pris fin ce dimanche après-midi.
L’élevage, la gastronomie, les filières végétales, les métiers et services de l'agriculture sont au rendez-vous de ce salon, où sont représentés toutes les régions de France et de nombreux pays.
Le Sénégal y a participé pour la 14ème fois. Il y était représenté par une quarantaine d’exposants encadrés par une délégation pilotée par l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture (UNCCIAS) en partenariat avec le ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, ainsi que plusieurs autres structures d’appui.
APS
Chez les vendeurs sénégalais, certains se frottent les mains, après avoir écoulé toutes leurs marchandises. Trouvée au stand du Sénégal grouillant où la forte sonorisation installée à côté par les Ivoiriens couvre le bruit provoqué par une nombreuse foule, Yayi Bayam Diouf, range quelques petits sachets dans un grand carton.
‘’Personnellement, j’ai tout écoulé. Les choses ont vraiment marché pour moi. De plus, j’ai beaucoup de contacts professionnels. Mes espoirs n’ont pas été déçus pour cette édition’’, confie la dame habillée d’un boubou traditionnel et coiffée d’un gros foulard.
A quelques jets de pierres de Mme Diouf, Salamba Diène, une femme d’une trentaine d’années, expose ses produits. En pleine séance d’explication avec des clients français sur les vertus des produits, elle reçoit les derniers clients à quelques instants de la clôture du rendez-vous agricole de Paris.
‘’Pour une première expérience au Salon, cela a été intéressant. J’ai eu plus d’une centaine de visiteurs privés et surtout une vingtaine de visiteurs vraiment professionnels. Ces derniers sont très intéressés par mes produits et nous allons collaborer dans le futur’’, raconte Salamba Diène.
Au fond du stand du Sénégal, Rokhaya Mbodji affiche le sourire. Pourtant elle confie que la moisson n’était pas bonne de son côté. Assise sur un tabouret, la présidente du GIE des ‘’Femmes dynamiques pour le développement de Guédiawaye’’ confie avoir accusé ‘’trop de retard’’ pour l’exposition de ses produits au stand du Sénégal.
‘’Mes produits ont été bloqués par la douane, je ne sais pour quelles raisons. Ils me sont parvenus très tard après des jours de salon. Nous demandons vraiment plus d’assistance et d’encadrement pour ne plus connaitre ce genres d’infortune’’, plaide Rokhaya Mbodji qui va ‘’se contenter des contacts bien établis avec certains professionnels’’.
Le SIA 2015 s'est ouvert le 21 février, en présence du président français François Hollande. Il a pris fin ce dimanche après-midi.
L’élevage, la gastronomie, les filières végétales, les métiers et services de l'agriculture sont au rendez-vous de ce salon, où sont représentés toutes les régions de France et de nombreux pays.
Le Sénégal y a participé pour la 14ème fois. Il y était représenté par une quarantaine d’exposants encadrés par une délégation pilotée par l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture (UNCCIAS) en partenariat avec le ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural, ainsi que plusieurs autres structures d’appui.
APS
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