«Consolider les acquis et étendre solidement nos parts de marché au niveau national et avec une présence dans les grands marchés régionaux». Telles sont les orientations que s’est fixées la SONAM ASSURANCES VIE. Pour son directeur général, Souleymane Niane, qui prenait part à la 41e Assemblée générale de la FANAF organisée du 13 au 16 février courant à Marrakech, au Maroc, l’heure est venue pour la compagnie de faire valoir son expérience, ses expertises et ses produits sur les autres marchés porteurs du continent.
La SONAM ASSURANCES VIE, compagnie qui a su maintenir le cap grâce à une excellente capacité à s’adapter à l’évolution du marché, s’oriente davantage vers les grands marchés régionaux. Une extension africaine raisonnée qui se fait à pas sûrs et par le truchement de partenaires locaux, comme ce fut le cas sur l’implantation en Côte d’Ivoire, avec l’acquisition de 51% de la compagnie ivoirienne l’Alliance Africaine d’Assurance (3A). «Après la Côte d’Ivoire, nous tournons notre regard ver le Gabon et le Cameroun », révèle Souleymane Niane.
La SONAM ASSURANCES VIE, compagnie qui a su maintenir le cap grâce à une excellente capacité à s’adapter à l’évolution du marché, s’oriente davantage vers les grands marchés régionaux. Une extension africaine raisonnée qui se fait à pas sûrs et par le truchement de partenaires locaux, comme ce fut le cas sur l’implantation en Côte d’Ivoire, avec l’acquisition de 51% de la compagnie ivoirienne l’Alliance Africaine d’Assurance (3A). «Après la Côte d’Ivoire, nous tournons notre regard ver le Gabon et le Cameroun », révèle Souleymane Niane.
La nécessité d’accélérer le taux de pénétration de l’assurance sur le continent
Une vocation africaine qui donne encore un sens supplémentaire à la participation de la SONAM ASSURANCES VIE à cette 41e Assemblée générale annuelle de la FANAF où ont pris part plus de 1.300 professionnels du monde de l’ assurance et de la réassurance en provenance de 59 pays, d'Afrique et d'ailleurs. Pour le patron de la SONAM ASSURANCES VIE, « la jeune assurance africaine à un taux de pénétration (hors Afrique du sud) très faible ». Et pour remédier à cela, il faut, entre autres, que les compagnies osent d’avantage avec un rythme plus soutenu aussi bien dans l’investissement que dans l’innovation, mais aussi que l’on puisse amener les autorités vers les assurances obligation. Pour lui, loin d’une opération commerciale, c’est plutôt un acte de responsabilité. «Le risque est présent dans nos sociétés. Et même si certains n’en sont pas encore tout à fait conscients, les mentalités commencent à changer » comme en attestent les performances de la branche Assurance-vie qui représente 25% du marché de l’assurance au Sénégal, soit environ 30 milliards de FCFA et dont la SONAM ASSURANCES VIE détient 26%.
L’assurance africaine se développe. Les années 2015 et 2016 ont vu défiler une batterie de solutions liées à la réglementation et dont il fallait en discuter, trouver ensemble des approches pour intégrer les nouveaux paramètres, explique le patron de la SONAM ASSURANCES VIE qui saluait à l’occasion la réussite de l’organisation de cette 41e Assemblée générale en terre chérifienne. Pour lui, avec les problématiques identifiées lors des travaux de cette assemblée générale annuelle, « il faut ouvrir les chantiers, mettre les hommes qu’il faut et passer aux actes ».
"L’avenir c’est l’économie numérique".
Pour Souleymane Niane l’évolution du secteur est consubstantielle à l’économie numérique. « Nos enfants sont aujourd’hui très portés vers les nouvelles technologies Smartphones, PC, tablettes….C’est eux qui sont les assurés de demain. Il faut anticiper et réfléchir dès aujourd’hui à des offres à déployer sur la base des systèmes et technologies de leur époque. Demain c’est maintenant », a-t-il conclut.
Cheikh Mbacké SENE, envoyé spécial à Marrakech.