Santé : 6,5 milliards pour une industrie Pharmaceutique au Sénégal

Mercredi 21 Octobre 2015

Le développement ne peut pas se financer que par la dette d’où l’importance de mettre en contribution le secteur privé pour que l’investissement privé puisse prendre le relais de l’investissement public, a indiqué mardi à Dakar, le premier ministre Mohamed Boun Abdallah Dionne.


Il présidait la cérémonie de signature de la convention d’investissement dont  le Fonds Souverain d’Investissements Stratégiques (FONSIS) vient de structurer et de boucler le financement  avec  l’installation d’une usine de production de solutés massifs communément appelés « perfusions ».
Une unité industrielle pharmaceutique visant la production de flacons de perfusions de 500ml pour le marché sénégalais et sous régional à des coûts plus abordables pour la population et une participation positive à l’amélioration de la balance commerciale car ces produits sont à ce jour totalement importés. Cette unité industrielle  a été mise en place par la société PARENTERUS S.A., en partenariat avec un pharmacien promoteur du nom de Ibrahima Ka, le FONSIS, des investisseurs privés, des partenaires techniques et stratégiques, et la Caisse des Dépôts et Consignations du Sénégal (CDC).
Le premier ministre annonce que le coût global du projet s’élève à  6,5 milliards FCFA pour une production annuelle de 12 millions de flacons. Il est implanté dans la Commune de Diander, Région de Thiès et aura un impact majeur sur l’économie locale avec la création de 70 emplois directs à partir de la première année d’exploitation et de recettes fiscales pour l’Etat et les collectivités locales.
Selon lui, cette belle initiative prouve encore une fois qu’un pays ne peut se développer sans la participation active de son secteur privé national.
Au delà de cet investissement,  la société Parenterus  permettra de garantir une baisse des coûts et une souveraineté dans la fourniture de solution de perfusion à nos structures sanitaire du pays parfois confronté à des ruptures de stocks car ce produit est entièrement importé, a ajouté M. Dionne.
La contribution attendu de ce projet pour notre économie sera de 1,5 milliards de FCFA par an et sera pertinent sur le marché sous régional à savoir la CEDEAO et l’UEMOA a-t-il noté.
Selon Amadou Hott, le  directeur général du FONSIS, c’est un projet d’industrie pharmaceutique de production de soluté massif pour les perfusions en milieu hospitalier  qui sont aujourd’hui importé à 100%  avec des ruptures de stocks noté de temps à temps.
Il poursuit qu’il permettra la substitution des importations par une production nationale surtout dans les industries de nécessité afin de ne pas dépendre de l’étranger, et d’avoir la souveraineté dans les produit de base pour les secteurs tels que la santé.
Ndeye Maguette Kebe
 
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