Dans le cadre de la responsabilité sociétale des entreprises, Ecobank se distingue bien. C’est le sens de la signature de convention entre l’institution bancaire panafricaine avec ses deux partenaires, à savoir le Collège de médecine d’Afrique de l’ouest et le Collège royal de médecine de Londres. Ces trois entités ont lancé pour la deuxième année un partenariat stratégique pour réduire l’impact du VIH, de la tuberculose et le paludisme.
En effet, l’objectif de développement du millénaire numéro 6 pour la formation clinique en Afrique, également connu sous le sigle «M-PACT», est un programme d’une durée de 3 ans, parrainé par la Fondation Ecobank et géré par le West African College of Physicians avec la participation du Royal College of Physicians de Londres. En contribuant à renforcer les capacités locales, le programme vise à soutenir les pays membres du West African College of Physicians pour lutter contre le VIH, la tuberculose et la malaria. Au cours de la première année de ce partenariat, le projet a permis de mettre en place trois formations cliniques, au Nigeria, au Ghana et au Sénégal.
Les villes concernées étaient respectivement Ibadan, Accra et Dakar. Le projet a permis de former 94 médecins au total, et deux formations de «Médecins formateurs» ont été organisées à Ibadan et Accra, afin de faire progresser les compétences des formateurs locaux.
Au cours de la seconde année, le programme a commencé avec la première formation de deuxième année à Ibadan, au Nigeria. Le programme a permis à des médecins de la région d’être mieux préparés pour prévenir, diagnostiquer, traiter et gérer le VIH, la tuberculose et la malaria. La formation comporte aussi une formation à la direction de recherches portant sur les épidémies, étant donné que la crise d’Ebola a frappé certaines parties de l’Afrique de l’ouest début 2015.
Ce que confirme le docteur Braimah Baba Abibakari, participant à la formation clinique à Accra : «Mon taux de suspicion de présence de cas de tuberculose ou de VIH a augmenté et davantage de cas ont pu être diagnostiqués et sont actuellement traités, en particulier ceux concernés par une coïnfection. D’autre part, l’incidence du diagnostic de la malaria a diminué car je peux désormais effectuer un filtrage avant le traitement.»
Pathé TOURE