‘‘Pour la conception, le vote et la mise en œuvre de la loi, qui interdit l’usage des produits du tabac, le gouvernement du Sénégal a mobilisé des moyens à l’interne, notamment ceux du ministère de la santé et de l’action sociale, par le biais de la direction de la prévention et des ressources externes’’, a relevé Awa Marie Colle Seck.
Le ministre de la santé et de l’action sociale intervenait à l’occasion d’une conférence de presse, qui marquait la cérémonie de lancement d’une campagne de communication sur la ‘‘loi antitabac’’, dont le décret d’application vient d’être signé Par le Président e la République, Macky Sall.
‘‘Le montant des moyens que nous avons mobilisés s’élève à 800 mille dollars, soit 400 millions de francs CFA. Et nous les avons obtenus, en ce qui concerne les moyens mobilisés à l’étranger, grâce à une fondation africaine qui travaille avec la fondation Bill et Melinda Gates’’, a souligné Mme Seck.
Elle avait auparavant invité tous les ministères et services concernés par la mise en œuvre de la loi antitabac, à se joindre à ses services, afin de réussir une bonne application de la loi.
‘‘Le tabagisme est un problème de santé public. Et c’est un problème auquel tous les pays du monde sont confrontés. Il faut des stratégies particulières pour le combattre. Le ministère de la santé et de l’action sociale ne doit pas être le seul à s’en charger’’, a-t-elle expliqué.
‘‘Une implication de tous les ministères est une nécessité, parce qu’avec l’interdiction de fumer dans les lieux publics, c’est la santé des populations qui est en jeu. En outre, la loi va interdire la publicité des produits du tabac. Et des amendes sont prévues contre ceux qui ne la respectent pas’’, a-t-elle ajouté.
Ainsi a-t-elle, sur le même registre, listé la ‘‘nouveauté’’, à propos du nouvel étiquetage des paquets de cigarettes, lequel est marqué par des ‘‘messages plus alarmistes sur les dangers liés à la consommation des produits du tabac’’.
‘‘Un ré-étiquetage avec des messages qui alertent mieux sur les dangers du tabac est prévu et un renforcement du programme de lutte contre le commerce illicite du tabac sont prévus dans la loi’’, a souligné, Awa Marie Colle Seck.
Le vice-président de l’association des consommateurs du Sénégal (ASCOSEN), Momath Cissé, a de son côté réitéré l’engagement de sa structure à aider le gouvernement du Sénégal à vulgariser la loi antitabac.
‘‘Cette loi est le résultat d’un long processus auquel, nous avons été associés. Ainsi, nous avons participé à tous les travaux, aux ateliers de formations, initiés à cet effet. Nous en attendions le décret d’application. Maintenant que c’est fait, nous allons sensibiliser les populations, afin de les emmener à se l’approprier’’, a dit M. Cissé.
Idrissa Gueye
Le ministre de la santé et de l’action sociale intervenait à l’occasion d’une conférence de presse, qui marquait la cérémonie de lancement d’une campagne de communication sur la ‘‘loi antitabac’’, dont le décret d’application vient d’être signé Par le Président e la République, Macky Sall.
‘‘Le montant des moyens que nous avons mobilisés s’élève à 800 mille dollars, soit 400 millions de francs CFA. Et nous les avons obtenus, en ce qui concerne les moyens mobilisés à l’étranger, grâce à une fondation africaine qui travaille avec la fondation Bill et Melinda Gates’’, a souligné Mme Seck.
Elle avait auparavant invité tous les ministères et services concernés par la mise en œuvre de la loi antitabac, à se joindre à ses services, afin de réussir une bonne application de la loi.
‘‘Le tabagisme est un problème de santé public. Et c’est un problème auquel tous les pays du monde sont confrontés. Il faut des stratégies particulières pour le combattre. Le ministère de la santé et de l’action sociale ne doit pas être le seul à s’en charger’’, a-t-elle expliqué.
‘‘Une implication de tous les ministères est une nécessité, parce qu’avec l’interdiction de fumer dans les lieux publics, c’est la santé des populations qui est en jeu. En outre, la loi va interdire la publicité des produits du tabac. Et des amendes sont prévues contre ceux qui ne la respectent pas’’, a-t-elle ajouté.
Ainsi a-t-elle, sur le même registre, listé la ‘‘nouveauté’’, à propos du nouvel étiquetage des paquets de cigarettes, lequel est marqué par des ‘‘messages plus alarmistes sur les dangers liés à la consommation des produits du tabac’’.
‘‘Un ré-étiquetage avec des messages qui alertent mieux sur les dangers du tabac est prévu et un renforcement du programme de lutte contre le commerce illicite du tabac sont prévus dans la loi’’, a souligné, Awa Marie Colle Seck.
Le vice-président de l’association des consommateurs du Sénégal (ASCOSEN), Momath Cissé, a de son côté réitéré l’engagement de sa structure à aider le gouvernement du Sénégal à vulgariser la loi antitabac.
‘‘Cette loi est le résultat d’un long processus auquel, nous avons été associés. Ainsi, nous avons participé à tous les travaux, aux ateliers de formations, initiés à cet effet. Nous en attendions le décret d’application. Maintenant que c’est fait, nous allons sensibiliser les populations, afin de les emmener à se l’approprier’’, a dit M. Cissé.
Idrissa Gueye