Organisée conjointement par la Commission économique africaine (CEA) et la Banque Africaine de Développement (BAD) en collaboration avec le PNUD, cette rencontre, laboratoire d’idées sur les économies africaines, se focalise sur l’innovation et le savoir, deux facteurs de productivité et de la transformation structurelle.
“Le savoir est essentiel pour la compétitivité économique”, déclare d’emblée Carlos Lopes, secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique, à l’ouverture de la conférence. “Le continent cherche à réaliser une croissance durable permettant de sortir chaque africain de la pauvreté”, dira-t-il en insistant sur la capacité d’innovation, garante d’une croissance qualitative et sur la coopération entre États et chercheurs africains. Dans cette optique, ” les systèmes nationaux d’innovation doivent être complétés par les systèmes régionaux et continentaux d’innovation”. La plupart des pays africains ont compris le rôle joué par le savoir et l’innovation mais cela ne suffit pas. Il faut des systèmes institutionnels permettant de lever les ressources nécessaires à l’innovation, pourduit M. Lopes. “L’industrialisation ne pourra se faire qu’avec des qualifications”, conclut-il.
À la suite de M. Lopes, la présidence de la Commission de l’Union africaine (CUA), Nkosazana Dlamini -Zuma, a déclaré que l’Afrique doit investir sur sa ressource la plus précieuse: sa population. Appelant à combler les insuffisances sans l’innovation, Mme Dlamini Zuma dresse ce constat éloquent: “Moins de 25% d’étudiants africains suivent les sciences et mathématiques. C’est insuffisqng pour atteindre le point de bascule à partir duquel s’opèrera la transition vers l’économie du savoir.
Un débat qui sera développé certainement lors du sommet des universités afriçaines prévu en mars 2015 à Dakar. Tout comme l’avait déclaré M. Lopes, la présidente de la commission de l’Union Africaine estime que “des capitaux sont nécessaires pour metttre en valeur le potentiel d’innovation”. D’où la nécessité pour les pouvoirs publics d’insister sur la qualité de la formation des ressources humaines et de la qualification de la main d’œuvre, étapes indispensables dans la réalisation de l’agenda 2063.
Pour sa part, Steve Kayizzi-Mugerwa, Économiste en chef par intérim et vice-président de la BAD, a appelé a passer à l’action, suite logique de la réflexion.
Quant à Mr Eugène Owusu, représentant résident du PNUD en Ethioipie, il est revenu sur les taux de croissance des pays du continent, la gouvernance améliorée. “Nous savons que 6 des 10 économies les plus performantes du monde se trouvent en Afrique”. Nous savons aussi que les inégalités persistent dans le continent” . D’où, à son sens, le défi de l’inclusion.
Pour cela, l’Afrique doit investir dans le savoir et l’innovation, poursuit M. Owusu qui prend en exemple l’Agriculture, secteur où la technologie numérique a permis de réduire l’asymétrie de l’information, de donner aux agriculteurs une meilleure capacité de négociation et d’anticipation.
La cérémonie d’ouverture s’est terminée par l’intervention de Demitu Hambisa, ministre Éthiopien de la Science et de l’innovation appelant à son tour l’Afrique à investir dans la capacité technologique. “Le développement technologique a un impact à long terme sur la croissance de l’industrie et de l’économie”, déclare-t-elle invitant les décisionnaires africains à améliorer les conditions de transfert de technologie indispensable pour la transition vers une économie de savoir”
Financialafrik.com
“Le savoir est essentiel pour la compétitivité économique”, déclare d’emblée Carlos Lopes, secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique, à l’ouverture de la conférence. “Le continent cherche à réaliser une croissance durable permettant de sortir chaque africain de la pauvreté”, dira-t-il en insistant sur la capacité d’innovation, garante d’une croissance qualitative et sur la coopération entre États et chercheurs africains. Dans cette optique, ” les systèmes nationaux d’innovation doivent être complétés par les systèmes régionaux et continentaux d’innovation”. La plupart des pays africains ont compris le rôle joué par le savoir et l’innovation mais cela ne suffit pas. Il faut des systèmes institutionnels permettant de lever les ressources nécessaires à l’innovation, pourduit M. Lopes. “L’industrialisation ne pourra se faire qu’avec des qualifications”, conclut-il.
À la suite de M. Lopes, la présidence de la Commission de l’Union africaine (CUA), Nkosazana Dlamini -Zuma, a déclaré que l’Afrique doit investir sur sa ressource la plus précieuse: sa population. Appelant à combler les insuffisances sans l’innovation, Mme Dlamini Zuma dresse ce constat éloquent: “Moins de 25% d’étudiants africains suivent les sciences et mathématiques. C’est insuffisqng pour atteindre le point de bascule à partir duquel s’opèrera la transition vers l’économie du savoir.
Un débat qui sera développé certainement lors du sommet des universités afriçaines prévu en mars 2015 à Dakar. Tout comme l’avait déclaré M. Lopes, la présidente de la commission de l’Union Africaine estime que “des capitaux sont nécessaires pour metttre en valeur le potentiel d’innovation”. D’où la nécessité pour les pouvoirs publics d’insister sur la qualité de la formation des ressources humaines et de la qualification de la main d’œuvre, étapes indispensables dans la réalisation de l’agenda 2063.
Pour sa part, Steve Kayizzi-Mugerwa, Économiste en chef par intérim et vice-président de la BAD, a appelé a passer à l’action, suite logique de la réflexion.
Quant à Mr Eugène Owusu, représentant résident du PNUD en Ethioipie, il est revenu sur les taux de croissance des pays du continent, la gouvernance améliorée. “Nous savons que 6 des 10 économies les plus performantes du monde se trouvent en Afrique”. Nous savons aussi que les inégalités persistent dans le continent” . D’où, à son sens, le défi de l’inclusion.
Pour cela, l’Afrique doit investir dans le savoir et l’innovation, poursuit M. Owusu qui prend en exemple l’Agriculture, secteur où la technologie numérique a permis de réduire l’asymétrie de l’information, de donner aux agriculteurs une meilleure capacité de négociation et d’anticipation.
La cérémonie d’ouverture s’est terminée par l’intervention de Demitu Hambisa, ministre Éthiopien de la Science et de l’innovation appelant à son tour l’Afrique à investir dans la capacité technologique. “Le développement technologique a un impact à long terme sur la croissance de l’industrie et de l’économie”, déclare-t-elle invitant les décisionnaires africains à améliorer les conditions de transfert de technologie indispensable pour la transition vers une économie de savoir”
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