Par ces temps qui courent il faudra craindre pour certains pays africains. En effet, lors d’une conférence de presse, les ministres de quatre pays durement touchés ont souligné que la faiblesse de la demande mondiale menaçait les perspectives de croissance de la région, obligeant les pays à opérer de profonds ajustements budgétaires.
A preuve, le Tchad a perdu plus de 60 % de ses recettes budgétaires en raison de la chute des cours du brut. D’ailleurs, son Ministre des Finances, Mahamat Allamine Bourma Treye, a ajouté que l’insécurité provoquée dans la région du Lac Tchad par Boko Haram et par Daech entraînait un afflux massif de réfugiés, mettant à mal les ressources déjà limitées du pays.
«La situation sécuritaire pose un nouveau problème car nous n’arrivons même pas à échanger avec nos pays voisins», déplore-t-il. Et d’ajouter : «jusqu’à présent l’appui fourni par la communauté internationale a été très important mais il reste insuffisant vu les redoutables défis que doit relever le Tchad».
De son côté, la Ministre des Finances du Burkina Faso, Rosine Sori-Coulibaly, a précisé qu’une saison des pluies plus courte qu’à l’accoutumée avait obligé le pays à maîtriser l’eau, notamment pour l’agriculture. Elle a aussi noté que son pays subissait également les effets de la baisse des cours du coton. Même son de cloche chez le Ministre des Finances de la Somalie, Mohamed Aden Ibrahim. Ce dernier a fait savoir que son pays disposait d’abondantes ressources naturelles, mais que son potentiel de développement économique dépendait grandement de sa capacité à gérer une dette extérieure de plus de 5 milliards de dollars.
«Si nous ne nous attaquons pas à ce problème, nous n’aurons pas de véritable croissance en Somalie» a signalé Mohamed Aden Ibrahim.
Pathé TOURE
A preuve, le Tchad a perdu plus de 60 % de ses recettes budgétaires en raison de la chute des cours du brut. D’ailleurs, son Ministre des Finances, Mahamat Allamine Bourma Treye, a ajouté que l’insécurité provoquée dans la région du Lac Tchad par Boko Haram et par Daech entraînait un afflux massif de réfugiés, mettant à mal les ressources déjà limitées du pays.
«La situation sécuritaire pose un nouveau problème car nous n’arrivons même pas à échanger avec nos pays voisins», déplore-t-il. Et d’ajouter : «jusqu’à présent l’appui fourni par la communauté internationale a été très important mais il reste insuffisant vu les redoutables défis que doit relever le Tchad».
De son côté, la Ministre des Finances du Burkina Faso, Rosine Sori-Coulibaly, a précisé qu’une saison des pluies plus courte qu’à l’accoutumée avait obligé le pays à maîtriser l’eau, notamment pour l’agriculture. Elle a aussi noté que son pays subissait également les effets de la baisse des cours du coton. Même son de cloche chez le Ministre des Finances de la Somalie, Mohamed Aden Ibrahim. Ce dernier a fait savoir que son pays disposait d’abondantes ressources naturelles, mais que son potentiel de développement économique dépendait grandement de sa capacité à gérer une dette extérieure de plus de 5 milliards de dollars.
«Si nous ne nous attaquons pas à ce problème, nous n’aurons pas de véritable croissance en Somalie» a signalé Mohamed Aden Ibrahim.
Pathé TOURE