chroniques
32,1%. C’est la hausse constatée, au troisième trimestre de 2024, de la valeur ajoutée du secteur secondaire corrigée des variations saisonnières (Cvs). Cette hausse résulte principalement des activités extractives qui ont connu un bond de 247,3% portées par l’extraction de l’huile brute de pétrole au Sénégal, de la fabrication des produits chimique de base avec une hausse de 18,1% en raison de l’accroissement de la production d’acide phosphorique (+23,0%) et de la production secondaire en phosphate (+17,5%), de la construction (+8,7%), des matériaux de construction (+4,3%) et de la fabrication de produits agro-alimentaires (+2,6%).
Toutefois, l’Ansd renseigne que cette augmentation de l’activité du secteur secondaire est amoindrie par le recul du raffinage du pétrole et cokéfaction (-19,4%) dû à quelques arrêts techniques de la principale société de raffinage (SAR) au début du trimestre sous-revue. La production et distribution d’électricité (-1,2%) a également décliné dans une moindre mesure.
Hausse de 38,9% comparée au troisième trimestre 2023
En comparaison avec le troisième trimestre de 2023, la valeur ajoutée du secteur secondaire affiche une envolée de 38,9%, soutenue par l’essor des activités extractives (+452,7%), de la production et distribution d’électricité (+12,1%) pour notamment satisfaire une demande extérieure supplémentaire (exportations vers la Guinée), ainsi que de la construction (+5,8%), de la distribution d'eau, de l’assainissement et du traitement des déchets (+5,2%).
Cette hausse du Pib résulte également de la bonne tenue de la fabrication de matériaux de construction (+4,9%) avec la hausse de la production de ciment et des produits agroalimentaires (+2,4%) tirés principalement par la fabrication d’autres produits agroalimentaires, du pain et pâtisserie et de l’abattage, transformation, et conservation des viandes.
Cependant, l’Agence nationale de la statistique et de la démographie fait savoir que les contre-performances du raffinage du pétrole et de la cokéfaction (-12,1%) ont limité la dynamique du secteur.
Bassirou MBAYE
Toutefois, l’Ansd renseigne que cette augmentation de l’activité du secteur secondaire est amoindrie par le recul du raffinage du pétrole et cokéfaction (-19,4%) dû à quelques arrêts techniques de la principale société de raffinage (SAR) au début du trimestre sous-revue. La production et distribution d’électricité (-1,2%) a également décliné dans une moindre mesure.
Hausse de 38,9% comparée au troisième trimestre 2023
En comparaison avec le troisième trimestre de 2023, la valeur ajoutée du secteur secondaire affiche une envolée de 38,9%, soutenue par l’essor des activités extractives (+452,7%), de la production et distribution d’électricité (+12,1%) pour notamment satisfaire une demande extérieure supplémentaire (exportations vers la Guinée), ainsi que de la construction (+5,8%), de la distribution d'eau, de l’assainissement et du traitement des déchets (+5,2%).
Cette hausse du Pib résulte également de la bonne tenue de la fabrication de matériaux de construction (+4,9%) avec la hausse de la production de ciment et des produits agroalimentaires (+2,4%) tirés principalement par la fabrication d’autres produits agroalimentaires, du pain et pâtisserie et de l’abattage, transformation, et conservation des viandes.
Cependant, l’Agence nationale de la statistique et de la démographie fait savoir que les contre-performances du raffinage du pétrole et de la cokéfaction (-12,1%) ont limité la dynamique du secteur.
Bassirou MBAYE
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