Sécurité alimentaire : La conférence de Borderless à Abidjan

Principale plateforme de dialogue public-privé de  haut niveau et de plaidoyer créée par l’Alliance, pour réunir les différentes parties prenantes autour de thématiques liées à la facilitation du commerce et des transports, pour une meilleure intégration économique de l’Afrique de l’Ouest, la conférence annuelle de l’Alliance Borderless est prévue cette année dans la capitale ivoirienne Abidjan, souligne un communiqué.
A l’instar des précédentes éditions, des dizaines d’entreprises et des organisations professionnelles de premier plan du secteur privé, intervenant dans les domaines du transport, du commerce et de la logistique, des représentants des Communautés Economiques Régionales, des Gouvernements et des partenaires de la région convergeront à Abidjan, en Côte d’Ivoire, pour la 4ème Conférence annuelle de l’Alliance Borderless. Placée sous l’égide du Ministère en charge du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME de Côte d’Ivoire, la Conférence 2015 de l’Alliance Borderless se déroulera du 19 au 21 mai 2015 à l'Hôtel Palm Club sous le thème « Commerce régional et sécurité alimentaire ».
 En effet, l’Afrique de l’Ouest dispose d’abondantes ressources naturelles et humaines. Pourtant, elle demeure l’une des régions les plus pauvres du monde. Représentant environ 35 % du PIB de la région et employant environ 60 % de la population active, le secteur agricole est essentiel à une croissance économique durable  en Afrique de l’Ouest. Malheureusement, la productivité agricole reste limitée par l’insuffisance de liens entre les producteurs et les marchés, la faiblesse des entreprises agricoles, l’accès limité aux facteurs de production (semences et engrais de qualité à des prix abordables), ainsi que le manque d’informations sur les nouvelles technologies et meilleures pratiques agricoles.
 En outre, le commerce des produits agricoles reste miner par de  nombreuses difficultés, au nombre desquelles : la persistance des barrières non tarifaires liées à la libre circulation des produits agricoles, nonobstant les protocoles de la CEDEAO et de l’UEMOA ; les difficultés d’accès aux marchés en raison du mauvais état de l’infrastructure routière ; les coûts du transport et le manque d’information sur les marchés, conclut le communiqué.
 
Pathé TOURE