Selon le ministre, c’est « en réponse au meilleur approvisionnement du marché par le riz local.
Cette conférence régionale axée sur la thématique « Améliorer les politiques d’autosuffisance en riz en Afrique de l’Ouest : défis et opportunités » a été organisée conjointement par l’Initiative prospective agricole rural (IPAR), le Center for le study of the economies of Africa (CSEA) et leCentre ivoirien de recherche économique et sociales (CIRES).
Le ministre a déploré la forte augmentation de l’importation de riz dans notre pays. Selon lui,« la consommation de riz a été multipliée par deux entre 1995 et 2007, passant de 400.000 tonnes à 800.000 tonnes. Elle se situe à environ 1.050.000 tonnes en 2014 », a-t-il avancé. Il ajoute que le riz représente 62% des importations de céréales du Sénégal et 16% du déficit de la balance commerciale. « Cependant, depuis 2012, laisse entendre le ministre, l’option de mettre la production nationale de riz au cœur de la stratégie agricole a été reprise de manière plus affirmée par le gouvernement du Sénégal qui a placé l’agriculture et l’autosuffisance alimentaire au rang des préoccupations majeures de la politique économique ».
L’Afrique de l’Ouest n’échappe pas au scénario décrit par le ministre concernant le Sénégal quant à la forte augmentation de la consommation en riz. « Les nouveaux consommateurs en veulent plus de riz et les anciens davantage », soutient M. Sarr. Selon lui la forte dépendance aux importations est d’autant moins soutenable que le revenu des populations y est très fable ». Pourtant, de l’avis de M. Sarr, sur le plan économique, l’agriculture représente 35% du Produit intérieur brut (PIB) régional après les services qui sont autour de 37%. A cela s’ajoute le fait que le secteur agricole demeure le premier fournisseur de main d’œuvre de l’Afrique de l’Ouest.
Selon Mme Aminata Badiane présidente du conseil d’administration de IPAR, l’objectif de la conférence qui réunit durant trois jours, décideurs, praticiens, think tank, secteur privé et donateurs est notamment « d’identifier les lacunes dans les connaissances qui seraient à la base de futures recherches collaboratives ».
Oumar Nourou
Cette conférence régionale axée sur la thématique « Améliorer les politiques d’autosuffisance en riz en Afrique de l’Ouest : défis et opportunités » a été organisée conjointement par l’Initiative prospective agricole rural (IPAR), le Center for le study of the economies of Africa (CSEA) et leCentre ivoirien de recherche économique et sociales (CIRES).
Le ministre a déploré la forte augmentation de l’importation de riz dans notre pays. Selon lui,« la consommation de riz a été multipliée par deux entre 1995 et 2007, passant de 400.000 tonnes à 800.000 tonnes. Elle se situe à environ 1.050.000 tonnes en 2014 », a-t-il avancé. Il ajoute que le riz représente 62% des importations de céréales du Sénégal et 16% du déficit de la balance commerciale. « Cependant, depuis 2012, laisse entendre le ministre, l’option de mettre la production nationale de riz au cœur de la stratégie agricole a été reprise de manière plus affirmée par le gouvernement du Sénégal qui a placé l’agriculture et l’autosuffisance alimentaire au rang des préoccupations majeures de la politique économique ».
L’Afrique de l’Ouest n’échappe pas au scénario décrit par le ministre concernant le Sénégal quant à la forte augmentation de la consommation en riz. « Les nouveaux consommateurs en veulent plus de riz et les anciens davantage », soutient M. Sarr. Selon lui la forte dépendance aux importations est d’autant moins soutenable que le revenu des populations y est très fable ». Pourtant, de l’avis de M. Sarr, sur le plan économique, l’agriculture représente 35% du Produit intérieur brut (PIB) régional après les services qui sont autour de 37%. A cela s’ajoute le fait que le secteur agricole demeure le premier fournisseur de main d’œuvre de l’Afrique de l’Ouest.
Selon Mme Aminata Badiane présidente du conseil d’administration de IPAR, l’objectif de la conférence qui réunit durant trois jours, décideurs, praticiens, think tank, secteur privé et donateurs est notamment « d’identifier les lacunes dans les connaissances qui seraient à la base de futures recherches collaboratives ».
Oumar Nourou