
Dans son étude rendue publique par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) intitulée Impact de l’endettement public sur l’économie sénégalaise, on apprend que le taux de croissance de l’économie du Sénégal et l’endettement public évoluent dans le même sens mais avec des amplitudes différentes.
En effet, estime les auteurs du rapport, entre la période de 1996 à 2001, l’encours de la dette publique a augmenté de 24,7% et le taux de croissance économique de 2,6 points de pourcentage en passant de 2% à 4,6%. Sur la période récente, de 2006 à 2014, le niveau d’endettement public a connu une plus forte hausse de 302% alors que le taux de croissance n’a progressé que sur 2 points de pourcentage en passant de 2,5% à 4,5%. En outre, poursuit le rapport, le ratio de l’encours de la dette publique sur le PIB a baissé sur la première période, de 83% à 75%, soit une diminution de 8 points de pourcentage, malgré l’augmentation du niveau d’endettement.
Par contre, la croissance économique n’a pas été assez importante pour atténuer le poids de la dette publique sur la dernière période qui se caractérise par une augmentation de 32 points de pourcentage du ratio de l’encours de la dette publique sur le PIB en s’élevant de 21% pour atteindre 53% en 2014. Toutefois, en se référant aux critères de convergence de l’UEMOA qui recommandent que le ratio de la dette publique sur le PIB soit inférieur à 70%, le Sénégal respecte la norme malgré l’accroissement de son niveau d’endettement, conclut le rapport.
Pathé TOURE
En effet, estime les auteurs du rapport, entre la période de 1996 à 2001, l’encours de la dette publique a augmenté de 24,7% et le taux de croissance économique de 2,6 points de pourcentage en passant de 2% à 4,6%. Sur la période récente, de 2006 à 2014, le niveau d’endettement public a connu une plus forte hausse de 302% alors que le taux de croissance n’a progressé que sur 2 points de pourcentage en passant de 2,5% à 4,5%. En outre, poursuit le rapport, le ratio de l’encours de la dette publique sur le PIB a baissé sur la première période, de 83% à 75%, soit une diminution de 8 points de pourcentage, malgré l’augmentation du niveau d’endettement.
Par contre, la croissance économique n’a pas été assez importante pour atténuer le poids de la dette publique sur la dernière période qui se caractérise par une augmentation de 32 points de pourcentage du ratio de l’encours de la dette publique sur le PIB en s’élevant de 21% pour atteindre 53% en 2014. Toutefois, en se référant aux critères de convergence de l’UEMOA qui recommandent que le ratio de la dette publique sur le PIB soit inférieur à 70%, le Sénégal respecte la norme malgré l’accroissement de son niveau d’endettement, conclut le rapport.
Pathé TOURE