« C’est la première fois de l’histoire que le patronat de la presse est interdit d’accès à la Maison de la Presse. Depuis sa création, un appel téléphonique au directeur de la structure donnait accès aux locaux dès lors qu’il s’agissait d’une organisation des médias », dénonce le Cdeps dans un communiqué de presse. Selon la même source, le Directeur de la Maison de la Presse, informé le dimanche matin et qui a promis de prendre les dispositions nécessaires, a ensuite organisé son injoignabilité.
Les journalistes, reporters et autres techniciens des médias, venus couvrir le point de presse, ont été informés dans la cour de la Maison de la Presse.
Le Cdeps dit constater un nouveau jalon posé dans la stratégie des nouvelles autorités de museler la presse. Après le harcèlement fiscal, note le Cdeps, la suspension unilatérale des conventions, le non-paiement des services faits, refuser l’accès à des journalistes à la Maison de la Presse, qui porte le nom de Babacar Touré, est le comble !
«Aujourd’hui, les entreprises de presse privées sont toutes quasiment en faillite avec des dettes colossales envers leurs fournisseurs et certaines ont fermé. Le coût social pour les travailleurs des médias est très lourd en 303 jours : suppression de centaines d’emplois, arriérés pharaoniques de salaires, non cotisation aux institutions de prévoyance sociales, couverture médicale défaillante », lit-on dans le document. Le Cdeps dit avoir bon espoir que les recours intentés au niveau de la Cour suprême permettront de casser toutes les décisions illégales du ministre de la Communication.
À ce titre, le Cdeps va continuer de dénoncer les atteintes à la liberté de la presse et reporte sa conférence au mercredi 22 janvier 2025, toujours à la Maison de la Presse.
Adou FAYE
Les journalistes, reporters et autres techniciens des médias, venus couvrir le point de presse, ont été informés dans la cour de la Maison de la Presse.
Le Cdeps dit constater un nouveau jalon posé dans la stratégie des nouvelles autorités de museler la presse. Après le harcèlement fiscal, note le Cdeps, la suspension unilatérale des conventions, le non-paiement des services faits, refuser l’accès à des journalistes à la Maison de la Presse, qui porte le nom de Babacar Touré, est le comble !
«Aujourd’hui, les entreprises de presse privées sont toutes quasiment en faillite avec des dettes colossales envers leurs fournisseurs et certaines ont fermé. Le coût social pour les travailleurs des médias est très lourd en 303 jours : suppression de centaines d’emplois, arriérés pharaoniques de salaires, non cotisation aux institutions de prévoyance sociales, couverture médicale défaillante », lit-on dans le document. Le Cdeps dit avoir bon espoir que les recours intentés au niveau de la Cour suprême permettront de casser toutes les décisions illégales du ministre de la Communication.
À ce titre, le Cdeps va continuer de dénoncer les atteintes à la liberté de la presse et reporte sa conférence au mercredi 22 janvier 2025, toujours à la Maison de la Presse.
Adou FAYE