Devant les députés, M. Abdoulaye Baldé le ministre de l’environnement et du développement durable a mis en exergue l’ampleur de l’usage de cet emballage au Sénégal. « On a estimé à près de 5 millions le nombre de sachets plastiques abandonné dans la nature » a –t-il avancé. Il a été noté, ajoute-t-il, un envahissement des villes et des villages par des sachets qui occasionnent d’importants désagréments notamment dans le cadre de vie des populations, sur l’environnement et la santé.
De l’avis du ministre, le processus d’élaboration du projet de loi a tenu compte du principe de participation édicté par la déclaration de Rio sur l’environnement. C’est ainsi que des rencontres et des concertations avec les ministères concernés, les opérateurs du secteur plasturgique et les acteurs de la société civile ont permis d’approfondir la connaissance de la problématique, d’en saisir les conséquences et d’en établir un consensus autour de la nécessité d’élaborer une réglementation spécifique aux sachets plastiques.
De l’avis toujours du Ministre le projet de loi privilégie une solution médiane consistant, non pas à bannir mais à normaliser la production et l’importation des sachets plastiques de qualité supérieure, résistants et réutilisables. Pour l’entrée en vigueur de la loi, un délai de 6 mois après sa publication au journal officiel. L’objectif visé est d’amener les opérateurs à mieux réussir leur réadaptation en produisant des sachets de plastique de plus de 30 microns.
De l’avis de plusieurs députés qui ont pris la parole, quelques mesures d’accompagnement sont à prendre pour l’application de la loi. Ils suggèrent notamment une vaste campagne de sensibilisation des populations ou l’accompagnement des collectivités locales pour l’élimination des déchets plastiques.
El Hadj Diakhaté
De l’avis du ministre, le processus d’élaboration du projet de loi a tenu compte du principe de participation édicté par la déclaration de Rio sur l’environnement. C’est ainsi que des rencontres et des concertations avec les ministères concernés, les opérateurs du secteur plasturgique et les acteurs de la société civile ont permis d’approfondir la connaissance de la problématique, d’en saisir les conséquences et d’en établir un consensus autour de la nécessité d’élaborer une réglementation spécifique aux sachets plastiques.
De l’avis toujours du Ministre le projet de loi privilégie une solution médiane consistant, non pas à bannir mais à normaliser la production et l’importation des sachets plastiques de qualité supérieure, résistants et réutilisables. Pour l’entrée en vigueur de la loi, un délai de 6 mois après sa publication au journal officiel. L’objectif visé est d’amener les opérateurs à mieux réussir leur réadaptation en produisant des sachets de plastique de plus de 30 microns.
De l’avis de plusieurs députés qui ont pris la parole, quelques mesures d’accompagnement sont à prendre pour l’application de la loi. Ils suggèrent notamment une vaste campagne de sensibilisation des populations ou l’accompagnement des collectivités locales pour l’élimination des déchets plastiques.
El Hadj Diakhaté