En effet, il a été fortement question des mesures prises par le gouvernement du Président Macky Sall entre 2012 et 2013 relativement à l’homologation ou la fixation des prix du riz brisé non parfumé, de l’huile en fûts et en dosettes, et du sucre cristallisé à travers l’adoption de l’arrêté n°7111 du 22 mai 2013. Cependant, il faut noter que ces mesures ont coïncidé avec une conjoncture mondiale favorable qui, à l’époque, avait permis d’enregistrer des baisses de prix assez significatives ; et grâce à une forte concurrence entre les acteurs, les prix pratiqués pour le riz comme l’huile, ont été très en-deçà des plafonds administrés au bénéfice des consommateurs.
Toutefois, concernant le riz, malgré l’annonce de production records du Chef de l’Etat Macky Sall, lors de son adresse à la nation du 31 décembre 2016, notre pays reste encore tributaire de l’offre indienne et aux aléas du dollar, alors que des prévisions d’autosuffisance sont brandies pour 2017 ou 2018. Mieux la FAO nous apprend que les prix des céréales ont augmentés de 3.4% depuis décembre, pour atteindre son plus haut niveau en six mois, et a notamment entrainé une hausse de la valeur du blé, du maïs et du riz. C’est dire qu’on n’est pas encore au bout de nos peines, malgré les assurances données par le Ministre Alioune Sarr sur l’Etat des stocks disponibles qui permettent de répondre à nos besoins d’ici la fin février, période des récoltes en Inde.
S’agissant de l’huile, l’analyse de la situation du marché révèle aussi une nette dépendance vis-à-vis du marché international. C’est ainsi que les perturbations actuellement constatées sont liées à la faiblesse de l’offre d’huile importée, donc de la baisse des stocks intérieurs, dues essentiellement à la hausse de 20 à 25% du cours mondial de l’huile de soja durant ce dernier trimestre. A cela, il faut ajouter la faiblesse de l’offre mondiale d’huile de palme, phénomène qui entrainé un accroissement du cours de l’huile de palme de l’ordre de 41% concomitamment à une forte appréciation du dollar.
Résultat des courses, hormis la dosette de l’huile de Soja soumise à homologation, les prix ont flambé de 10 à 20 %.
Concernant, le sucre la Compagnie Sucrière Sénégalaise qui produit 700 à 800 Tonnes / Jour est en train d’accélérer les livraisons pour alimenter les besoins du marché. Hormis les produits soumis à homologation le Ministre du commerce s’est voulu ferme, il n’y a aucune hausse de prix et les contrevenants seront sanctionnés.
Adou Faye
Toutefois, concernant le riz, malgré l’annonce de production records du Chef de l’Etat Macky Sall, lors de son adresse à la nation du 31 décembre 2016, notre pays reste encore tributaire de l’offre indienne et aux aléas du dollar, alors que des prévisions d’autosuffisance sont brandies pour 2017 ou 2018. Mieux la FAO nous apprend que les prix des céréales ont augmentés de 3.4% depuis décembre, pour atteindre son plus haut niveau en six mois, et a notamment entrainé une hausse de la valeur du blé, du maïs et du riz. C’est dire qu’on n’est pas encore au bout de nos peines, malgré les assurances données par le Ministre Alioune Sarr sur l’Etat des stocks disponibles qui permettent de répondre à nos besoins d’ici la fin février, période des récoltes en Inde.
S’agissant de l’huile, l’analyse de la situation du marché révèle aussi une nette dépendance vis-à-vis du marché international. C’est ainsi que les perturbations actuellement constatées sont liées à la faiblesse de l’offre d’huile importée, donc de la baisse des stocks intérieurs, dues essentiellement à la hausse de 20 à 25% du cours mondial de l’huile de soja durant ce dernier trimestre. A cela, il faut ajouter la faiblesse de l’offre mondiale d’huile de palme, phénomène qui entrainé un accroissement du cours de l’huile de palme de l’ordre de 41% concomitamment à une forte appréciation du dollar.
Résultat des courses, hormis la dosette de l’huile de Soja soumise à homologation, les prix ont flambé de 10 à 20 %.
Concernant, le sucre la Compagnie Sucrière Sénégalaise qui produit 700 à 800 Tonnes / Jour est en train d’accélérer les livraisons pour alimenter les besoins du marché. Hormis les produits soumis à homologation le Ministre du commerce s’est voulu ferme, il n’y a aucune hausse de prix et les contrevenants seront sanctionnés.
Adou Faye