Les actuaires du Sénégal s’engagent dans une dynamique de mieux faire connaitre leur profession aux populations et d’apporter leur contribution dans la construction du pays. A ce titre, à travers l’Institut national des actuaires du Sénégal, une association de qualification et de gouvernance de la profession actuarielle au Sénégal créée en 2011, ils ont lancé leurs activités via une conférence sur la protection.
Mamadou Faye, actuaire et président de l’Institut national des actuaires du Sénégal (Inas), a expliqué que cette conférence sur la protection sociale marque le lancement des activités de l’Inas. « Nous visons, à travers cette conférence, à participer au débat sur la protection sociale et à donner notre point de vue, en tant qu’actuaires par rapport à la situation de la protection sociale, notamment la retraite et la prise en charge de tout ce qui est sécurité sociale pour les populations sénégalaises », a-t-il confié.
Pour lui, on ne peut pas faire de la protection sociale sans passer par la retraite, la prise en charge des accidents de travail etc. Or, il a souligné qu’à la base de tout cela, il y a le travail des actuaires qui sont statisticiens appelés également mathématiciens de l’assurance qui traitent et gèrent des données essentielles pour la concrétisation de toute politique de protection sociale.
Il a salué l’engouement, l’intérêt dans les débats et, surtout, la qualité des présentations qui, selon lui, augure de bonnes perspectives. Il s’est dit engagé, avec tous les membres et partenaires de l’Inas, à poursuivre leurs activités dans le but d’optimiser la contribution des actuaires dans la construction du pays.
A l’en croire, dans les prochaines éditions, l’accent sera mis sur l’actuaire et ce qu’il peut apporter comme contribution dans la construction nationale.
Abdou Cissé, actuaire et membre de l’Inas qui a fait une présentation sur le thème a soutenu que « l’Afrique n’a pas encore construit sa propre protection sociale ». Pour lui, elle l’a « héritée des autres ».
Le patron du cabinet d’actuariat et finance, Cisco Consulting-Solviseo est d’avis qu’on ne peut pas faire de la protection sociale sans passer par l’hygiène. En ce sens, il a expliqué que ce qu’il veut dire par là est que ceux qui n’ont pas d’eau potable et la capacité de drainer les eaux usées vers la mer doivent être pris en compte par le financement de la protection sociale.
Il a souligné que cela est la base de l’hygiène et tant qu’on ne l’aura pas fait, il y aura toujours des maladies et on aura beaucoup de problèmes à soigner les malades.
Il a défini, par ailleurs, la protection sociale comme un système de prévoyance collective contre la réalisation des risques sociaux susceptibles de compromettre la santé ou la sécurité économique des personnes physiques et morales.
Il a rappelé que la protection sociale n’est pas quelque chose qu’on offre aux populations mais une obligation, un devoir de l’Etat qu’il doit assumer. Il a soutenu enfin que « nous avons beaucoup de soucis à installer une protection sociale car nous n’avons pas de projets ».
Demba Danfakha, commissaire contrôleur s’est dit impressionné par la « qualité des représentations et le niveau de débat assez élevé ». Le conseiller et représentant du directeur des assurances a indiqué que l’Etat du Sénégal accorde une attention particulière à la protection sociale « qui n’est pas seulement l’affaire des retraités mais qui, selon lui, démarre dès la naissance ».
Il a confié que l’Etat attend beaucoup des conclusions de cette journée d’échanges sur la protection sociale initiée par l’Institut national des actuaires du Sénégal qui pourront contribuer à la mise en œuvre de la vision 2050, nouveau référentiel des politiques publiques déployé par le président de la République et son équipe.
Bassirou MBAYE
Mamadou Faye, actuaire et président de l’Institut national des actuaires du Sénégal (Inas), a expliqué que cette conférence sur la protection sociale marque le lancement des activités de l’Inas. « Nous visons, à travers cette conférence, à participer au débat sur la protection sociale et à donner notre point de vue, en tant qu’actuaires par rapport à la situation de la protection sociale, notamment la retraite et la prise en charge de tout ce qui est sécurité sociale pour les populations sénégalaises », a-t-il confié.
Pour lui, on ne peut pas faire de la protection sociale sans passer par la retraite, la prise en charge des accidents de travail etc. Or, il a souligné qu’à la base de tout cela, il y a le travail des actuaires qui sont statisticiens appelés également mathématiciens de l’assurance qui traitent et gèrent des données essentielles pour la concrétisation de toute politique de protection sociale.
Il a salué l’engouement, l’intérêt dans les débats et, surtout, la qualité des présentations qui, selon lui, augure de bonnes perspectives. Il s’est dit engagé, avec tous les membres et partenaires de l’Inas, à poursuivre leurs activités dans le but d’optimiser la contribution des actuaires dans la construction du pays.
A l’en croire, dans les prochaines éditions, l’accent sera mis sur l’actuaire et ce qu’il peut apporter comme contribution dans la construction nationale.
Abdou Cissé, actuaire et membre de l’Inas qui a fait une présentation sur le thème a soutenu que « l’Afrique n’a pas encore construit sa propre protection sociale ». Pour lui, elle l’a « héritée des autres ».
Le patron du cabinet d’actuariat et finance, Cisco Consulting-Solviseo est d’avis qu’on ne peut pas faire de la protection sociale sans passer par l’hygiène. En ce sens, il a expliqué que ce qu’il veut dire par là est que ceux qui n’ont pas d’eau potable et la capacité de drainer les eaux usées vers la mer doivent être pris en compte par le financement de la protection sociale.
Il a souligné que cela est la base de l’hygiène et tant qu’on ne l’aura pas fait, il y aura toujours des maladies et on aura beaucoup de problèmes à soigner les malades.
Il a défini, par ailleurs, la protection sociale comme un système de prévoyance collective contre la réalisation des risques sociaux susceptibles de compromettre la santé ou la sécurité économique des personnes physiques et morales.
Il a rappelé que la protection sociale n’est pas quelque chose qu’on offre aux populations mais une obligation, un devoir de l’Etat qu’il doit assumer. Il a soutenu enfin que « nous avons beaucoup de soucis à installer une protection sociale car nous n’avons pas de projets ».
Demba Danfakha, commissaire contrôleur s’est dit impressionné par la « qualité des représentations et le niveau de débat assez élevé ». Le conseiller et représentant du directeur des assurances a indiqué que l’Etat du Sénégal accorde une attention particulière à la protection sociale « qui n’est pas seulement l’affaire des retraités mais qui, selon lui, démarre dès la naissance ».
Il a confié que l’Etat attend beaucoup des conclusions de cette journée d’échanges sur la protection sociale initiée par l’Institut national des actuaires du Sénégal qui pourront contribuer à la mise en œuvre de la vision 2050, nouveau référentiel des politiques publiques déployé par le président de la République et son équipe.
Bassirou MBAYE