S’il y a une constante au Sénégal, c’est bien l’encours de la dette qui monte en flèche. En presque huit ans, elle a explosé carrément. En effet, selon une étude de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE), intitulée «Impacts de l’endettement public sur l’économie sénégalaise», depuis 1996, l’encours de la dette a connu une première tendance haussière jusqu'en 2001, un an après que le Sénégal a entamé les réformes pour accéder à l’initiative PPTE.
Par la suite, souligne le rapport, une tendance baissière a été observée à partir de 2001 jusqu’en 2006, résultant des allègements PPTE et IADM ayant occasionné un fort repli de la dette extérieure du pays. Ainsi, l’encours de la dette publique a augmenté de 24,7% entre 1996 et 2001, en passant de 2139 à 2667,9 milliards de FCFA, avant d’enregistrer une baisse de 61,7% pour se situer à 1022,67 milliards de FCFA en 2006. La dette extérieure totale qui a suivi la même trajectoire est passée de 1900 à 2454 milliards de FCFA entre 1996 et 2001 pour diminuer à 864,37 milliards en 2006. Au total sur ces deux périodes, la dette extérieure a enregistré respectivement une hausse de 29,1% suivie d’une baisse de 64,8%. Par contre, la dette intérieure totale n’a pas beaucoup évolué entre ces deux périodes. Elle est restée à un niveau relativement faible, ne dépassant pas les 250 milliards, et a connu des baisses successives de 10,2% et de 26% sur les deux périodes.
Toutefois, après les bénéfices tirés des initiatives PPTE et IADM, souligne le rapport, l’encours de la dette publique a repris une trajectoire ascendante plus prononcée jusqu’en 2014 en s’établissant à 4112,88 milliards de FCFA, soit une hausse de 302% par rapport à son niveau de l’année 2006. Contrairement à la première période de 1996 à 2001, cette tendance haussière est due à une augmentation simultanée de la dette extérieure et intérieure totale de l’Etat.
Pathé TOURE
Par la suite, souligne le rapport, une tendance baissière a été observée à partir de 2001 jusqu’en 2006, résultant des allègements PPTE et IADM ayant occasionné un fort repli de la dette extérieure du pays. Ainsi, l’encours de la dette publique a augmenté de 24,7% entre 1996 et 2001, en passant de 2139 à 2667,9 milliards de FCFA, avant d’enregistrer une baisse de 61,7% pour se situer à 1022,67 milliards de FCFA en 2006. La dette extérieure totale qui a suivi la même trajectoire est passée de 1900 à 2454 milliards de FCFA entre 1996 et 2001 pour diminuer à 864,37 milliards en 2006. Au total sur ces deux périodes, la dette extérieure a enregistré respectivement une hausse de 29,1% suivie d’une baisse de 64,8%. Par contre, la dette intérieure totale n’a pas beaucoup évolué entre ces deux périodes. Elle est restée à un niveau relativement faible, ne dépassant pas les 250 milliards, et a connu des baisses successives de 10,2% et de 26% sur les deux périodes.
Toutefois, après les bénéfices tirés des initiatives PPTE et IADM, souligne le rapport, l’encours de la dette publique a repris une trajectoire ascendante plus prononcée jusqu’en 2014 en s’établissant à 4112,88 milliards de FCFA, soit une hausse de 302% par rapport à son niveau de l’année 2006. Contrairement à la première période de 1996 à 2001, cette tendance haussière est due à une augmentation simultanée de la dette extérieure et intérieure totale de l’Etat.
Pathé TOURE