«Actuellement, le cadre antitrust du Sénégal n’est pas fonctionnel, et il est donc encore plus important que l’État encourage l’adoption de politiques favorables à la concurrence. La Commission nationale de la concurrence (Cnc) a perdu ses pouvoirs nationaux de contrainte en faveur de la Commission de l’Uemoa en 2003, lorsque la loi sur la concurrence de l’Uemoa est entrée en vigueur. Ainsi, la Cnc ne peut mener que des enquêtes préliminaires et des analyses de marché dans le cadre des instructions de la Commission de l’Uemoa », explique la Banque mondiale dans le rapport. Parallèlement, analyse l’institution, la Commission de l’Union économique monétaire ouest africain(Uemoa) dispose de ressources limitées pour finaliser les enquêtes et n’a pas pris de décisions en matière de concurrence, ce qui limite l’efficacité de l’application de la loi sur la concurrence au Sénégal. De plus, elle estime qu’il y a peu de collaboration de facto entre la Conseil national de la concurrence et la Commission de l’Uemoa. Selon le rapport, les efforts au sein de l’Uemoa pour approuver une législation déléguant des pouvoirs aux autorités nationales de la concurrence pour enquêter et statuer sur des pratiques anticoncurrentielles qui ont lieu sur le territoire national et qui n’ont pas d’effets transfrontaliers et la traduction de ces efforts en un cadre national efficace de politique de la concurrence s’avéreront essentiels pour la suite.
«La recherche de solutions pour éliminer les contraintes à la concurrence peut avoir un impact positif non seulement sur la diversification économique et la croissance, mais aussi sur la réduction de la pauvreté », renseigne le rapport. L’élimination des contraintes à la concurrence sur les marchés est non seulement importante pour le développement du secteur privé, mais également pour les ménages au Sénégal.
Adou FAYE
«La recherche de solutions pour éliminer les contraintes à la concurrence peut avoir un impact positif non seulement sur la diversification économique et la croissance, mais aussi sur la réduction de la pauvreté », renseigne le rapport. L’élimination des contraintes à la concurrence sur les marchés est non seulement importante pour le développement du secteur privé, mais également pour les ménages au Sénégal.
Adou FAYE