Cela suppose qu’ils aient un système huilé où le producteur est raccordé à un marché pour qu’il puisse produire et vendre. Et ces systèmes sont souvent difficile à construire et c’est la où la contractualisation a un rôle très important à jouer, a-t-il ajouté, en expliquant les contraintes auxquelles les producteurs font face dans la filière riz.
Il poursuit en marge d’une conférence régionale sur le thème : Améliorer les politiques d’autosuffisance en Afrique de l’ouest : défis et opportunités, qu’il faut avoir suffisamment d’intrants au niveau de la production, s’y ajoute les contraintes de marchés, de commercialisation et de compétitivité par rapport aux importations.
Le directeur de la recherche de l’IPAR préconise une formation des producteurs, « les Etats sont entrain de faire beaucoup d’efforts en matière d’intrants, mais il faut également une formation des producteurs ».
Selon lui, même s’il ya beaucoup d’efforts à faire pour augmenter la production, la demande augmente très rapidement parce que la population augmente de même que les revenus. « La demande augmentant plus fortement que la production, il est difficile d’atteindre l’autosuffisance si la productivité n’augmente pas très fortement » a-t-il souligné.
Il estime par ailleurs qu’au lieu de se fixer des objectifs d’autosuffisance dans un avenir proche, il faut se fixer des objectifs de gain sur la demande de sorte qu’on évolue au fur et à mesure afin d’atteindre une autosuffisance sur le long terme.
Il est attendu de cette conférence de trois jours, un document final, résumant les principales questions examinées et les principales conclusions, une note politique sur des sujets spécifiques et pertinentes découlant de l’échanges entres autres
En terme de résultats, la conférence contribuera à renforcer la capacité de recherche des participants dans le domaine de la politique agricole, a améliorer la qualité de la recherche, à favoriser l’apprentissage par les pairs et à développer les liens avec les politiques aux niveaux régional et national.
Ndeye Maguette Kebe
Il poursuit en marge d’une conférence régionale sur le thème : Améliorer les politiques d’autosuffisance en Afrique de l’ouest : défis et opportunités, qu’il faut avoir suffisamment d’intrants au niveau de la production, s’y ajoute les contraintes de marchés, de commercialisation et de compétitivité par rapport aux importations.
Le directeur de la recherche de l’IPAR préconise une formation des producteurs, « les Etats sont entrain de faire beaucoup d’efforts en matière d’intrants, mais il faut également une formation des producteurs ».
Selon lui, même s’il ya beaucoup d’efforts à faire pour augmenter la production, la demande augmente très rapidement parce que la population augmente de même que les revenus. « La demande augmentant plus fortement que la production, il est difficile d’atteindre l’autosuffisance si la productivité n’augmente pas très fortement » a-t-il souligné.
Il estime par ailleurs qu’au lieu de se fixer des objectifs d’autosuffisance dans un avenir proche, il faut se fixer des objectifs de gain sur la demande de sorte qu’on évolue au fur et à mesure afin d’atteindre une autosuffisance sur le long terme.
Il est attendu de cette conférence de trois jours, un document final, résumant les principales questions examinées et les principales conclusions, une note politique sur des sujets spécifiques et pertinentes découlant de l’échanges entres autres
En terme de résultats, la conférence contribuera à renforcer la capacité de recherche des participants dans le domaine de la politique agricole, a améliorer la qualité de la recherche, à favoriser l’apprentissage par les pairs et à développer les liens avec les politiques aux niveaux régional et national.
Ndeye Maguette Kebe