Les assureurs du Sénégal s’engagent dans le numérique. L’Association des assureurs du Sénégal a pris l’engagement de se restructurer en profondeur pour accompagner de manière efficace la transformation du secteur des assurances. « C’est d’ailleurs dans cette optique, qu’elle a inscrit dans ses grands chantiers la centralisation et la digitalisation des attestations d’assurance automobile pour tendre vers un marché plus dynamique et innovant », explique la présidente de l’association.
Pour Oumou Niang Touré, l’urgence de mettre en œuvre ces dits projets repose d’une part sur l’évolution actuelle de la branche automobile qui a connu, malheureusement, une baisse en 2022 et, d’autre part, sur les dérives notées dans la gestion des attestations d’assurance.
Lors de la cérémonie de lancement, Mme Touré a indiqué que l’assurance automobile occupe une place centrale dans le portefeuille des compagnies d’assurance. Globalement, dit-elle, la branche automobile représentait, en 2022, 25% du chiffre d’affaires du secteur, se positionnant juste derrière la branche maladie.
La mise en œuvre de la digitalisation permettra, selon elle, de changer cette tendance et d’améliorer le chiffre d’affaires de la branche. Aussi, a-t-il ajouté, pour la sécurité des assurés et bénéficiaires de contrats, les assureurs ont décidé d’amorcer tout un processus de fiabilisation et de sécurisation des opérations de souscription en basculant, dès 2024, dans la dématérialisation du processus de souscription.
Elle a fait savoir que ce basculement comprendra de nombreux avantages. Il pourra, en l’en croire, aider les compagnies à mieux identifier et connaître leurs clients, les comprendre, les satisfaire en les proposant des produits qui répondent exactement à leurs besoins.
Pour la présidente de l’Aas, l’enjeu ne sera plus de vendre mais de fidéliser et d’accompagner le client en construisant, avec lui, une relation durable. Poursuivant en indique que « l’amélioration de la relation client sera un des principaux enjeux de la digitalisation pour les compagnies d’assurance ».
A l’en croire, la transformation digitale va au-delà de la simple adaptation des dispositifs commerciaux et relationnels mais, le chantier à mener est d’une grande complexité et d’une grande ampleur.
« Cette solution digitale en effet permettra à notre marché de relever des défis liés à l’amélioration de l’image des assureurs grâce à une communication multicanale avec les clients, de lutte contre la fraude ciblée, d’améliorer le taux de pénétration et de diminuer les taux de cession, d’augmenter les primes avec l’acquisition de nouvelles clientèles ultra connectées et de lutter surtout contre la non-assurance », a dit Mme Niang.
Ces défis relevés, dit-elle, permettront d’identifier, immédiatement en cas d’accidents, les compagnies concernées, de faciliter le traitement et le paiement rapide des sinistres liés à ces accidents.
Oumou Niang Touré confie que cette digitalisation de la souscription sera suivie par la mise en place d’une plate-forme de règlement des sinistres inter compagnies. Ce qui va fluidifier, selon elle, les échanges d’informations et faciliter le règlement des sinistres.
Bassirou MBAYE
Pour Oumou Niang Touré, l’urgence de mettre en œuvre ces dits projets repose d’une part sur l’évolution actuelle de la branche automobile qui a connu, malheureusement, une baisse en 2022 et, d’autre part, sur les dérives notées dans la gestion des attestations d’assurance.
Lors de la cérémonie de lancement, Mme Touré a indiqué que l’assurance automobile occupe une place centrale dans le portefeuille des compagnies d’assurance. Globalement, dit-elle, la branche automobile représentait, en 2022, 25% du chiffre d’affaires du secteur, se positionnant juste derrière la branche maladie.
La mise en œuvre de la digitalisation permettra, selon elle, de changer cette tendance et d’améliorer le chiffre d’affaires de la branche. Aussi, a-t-il ajouté, pour la sécurité des assurés et bénéficiaires de contrats, les assureurs ont décidé d’amorcer tout un processus de fiabilisation et de sécurisation des opérations de souscription en basculant, dès 2024, dans la dématérialisation du processus de souscription.
Elle a fait savoir que ce basculement comprendra de nombreux avantages. Il pourra, en l’en croire, aider les compagnies à mieux identifier et connaître leurs clients, les comprendre, les satisfaire en les proposant des produits qui répondent exactement à leurs besoins.
Pour la présidente de l’Aas, l’enjeu ne sera plus de vendre mais de fidéliser et d’accompagner le client en construisant, avec lui, une relation durable. Poursuivant en indique que « l’amélioration de la relation client sera un des principaux enjeux de la digitalisation pour les compagnies d’assurance ».
A l’en croire, la transformation digitale va au-delà de la simple adaptation des dispositifs commerciaux et relationnels mais, le chantier à mener est d’une grande complexité et d’une grande ampleur.
« Cette solution digitale en effet permettra à notre marché de relever des défis liés à l’amélioration de l’image des assureurs grâce à une communication multicanale avec les clients, de lutte contre la fraude ciblée, d’améliorer le taux de pénétration et de diminuer les taux de cession, d’augmenter les primes avec l’acquisition de nouvelles clientèles ultra connectées et de lutter surtout contre la non-assurance », a dit Mme Niang.
Ces défis relevés, dit-elle, permettront d’identifier, immédiatement en cas d’accidents, les compagnies concernées, de faciliter le traitement et le paiement rapide des sinistres liés à ces accidents.
Oumou Niang Touré confie que cette digitalisation de la souscription sera suivie par la mise en place d’une plate-forme de règlement des sinistres inter compagnies. Ce qui va fluidifier, selon elle, les échanges d’informations et faciliter le règlement des sinistres.
Bassirou MBAYE