L’institution l’a fait savoir dans la sixième revue du programme appuyé par l’Instrument de soutien à la politique économique, demande de dérogation pour non-respect d’un critère d’évaluation et demande de modification de critères d’évaluation.
Cette injonction du FMI sonne comme une alerte suite aux pressions relevées sur les dépenses liées aux élections présidentielles prévues en février 2019 qui, d’après lui, commencent à apparaître.
Le Fonds estime que le mouvement de contestation dans les secteurs de l’éducation et de la santé a entraîné d’importantes augmentations de salaire.
En outre, a-t-il poursuivi, l’accélération programmée de la mise en œuvre de grands projets avant les élections (comme la mise en place du Train express régional (TER) et de la compagnie aérienne nationale nouvellement créée, Air Sénégal) a accru les risques pesant sur la viabilité budgétaire.
A cet effet, il pense que Les prix intérieurs de l’électricité et des carburants n’ont pas changé depuis début 2017 en dépit de la hausse des prix mondiaux du pétrole et, plus récemment, de la relative appréciation du dollar par rapport au franc CFA.
Il considère que cette situation a créé des pressions budgétaires et des retards de paiement au secteur privé.
Et pense que de nouveaux progrès en matière de réformes relatives aux recettes sont nécessaires pour atteindre le critère de convergence de l’UEMOA et financer les besoins de développement de façon durable.
Mariama Diallo
Cette injonction du FMI sonne comme une alerte suite aux pressions relevées sur les dépenses liées aux élections présidentielles prévues en février 2019 qui, d’après lui, commencent à apparaître.
Le Fonds estime que le mouvement de contestation dans les secteurs de l’éducation et de la santé a entraîné d’importantes augmentations de salaire.
En outre, a-t-il poursuivi, l’accélération programmée de la mise en œuvre de grands projets avant les élections (comme la mise en place du Train express régional (TER) et de la compagnie aérienne nationale nouvellement créée, Air Sénégal) a accru les risques pesant sur la viabilité budgétaire.
A cet effet, il pense que Les prix intérieurs de l’électricité et des carburants n’ont pas changé depuis début 2017 en dépit de la hausse des prix mondiaux du pétrole et, plus récemment, de la relative appréciation du dollar par rapport au franc CFA.
Il considère que cette situation a créé des pressions budgétaires et des retards de paiement au secteur privé.
Et pense que de nouveaux progrès en matière de réformes relatives aux recettes sont nécessaires pour atteindre le critère de convergence de l’UEMOA et financer les besoins de développement de façon durable.
Mariama Diallo