Des évolutions récentes ont contribué à une amélioration de certains indicateurs d’endettement : une baisse sensible de la trajectoire du ratio dette/PIB en raison de la modification de l’année de référence du PIB, ce qui devrait ramener la dette de l’administration centrale à moins de 50 % du PIB fin 2017, et ii) un lissage notable du service de la dette après le rachat de 40 % de la dette de l’Eurobond 2011 au moyen du produit de l’Eurobond 2018.
Toutefois, alors que les prix intérieurs de l'énergie au détail sont restés stables, la hausse soutenue des prix mondiaux du pétrole a un impact négatif sur le budget en 2018. Les tensions budgétaires se sont encore accentuées du fait de recettes inférieures aux anticipations et des augmentations de la masse salariale, des charges d’intérêts et des dépenses de sécurité.
Alors que les autorités ont proposé un ensemble de mesures en 2018 pour augmenter les recettes et réduire la pression sur les dépenses, la cible sur le déficit budgétaire prévue dans le programme sera élargie en 2018 de 2,7 % du PIB à 3,5 % du PIB pour faire face aux retards de paiements en 2017 et pour créer un espace supplémentaire pour les dépenses de sécurité.
Cet ensemble comprendra des mesures pour accélérer les réformes de la politique fiscale et de l’administration des recettes (0,8 % du PIB); maîtriser les dépenses d’investissement non prioritaires qui sont financées sur ressources intérieures (1,0 % du PIB) et contenir les dépenses courantes (0,1 % du PIB).
Pathé TOURE
Toutefois, alors que les prix intérieurs de l'énergie au détail sont restés stables, la hausse soutenue des prix mondiaux du pétrole a un impact négatif sur le budget en 2018. Les tensions budgétaires se sont encore accentuées du fait de recettes inférieures aux anticipations et des augmentations de la masse salariale, des charges d’intérêts et des dépenses de sécurité.
Alors que les autorités ont proposé un ensemble de mesures en 2018 pour augmenter les recettes et réduire la pression sur les dépenses, la cible sur le déficit budgétaire prévue dans le programme sera élargie en 2018 de 2,7 % du PIB à 3,5 % du PIB pour faire face aux retards de paiements en 2017 et pour créer un espace supplémentaire pour les dépenses de sécurité.
Cet ensemble comprendra des mesures pour accélérer les réformes de la politique fiscale et de l’administration des recettes (0,8 % du PIB); maîtriser les dépenses d’investissement non prioritaires qui sont financées sur ressources intérieures (1,0 % du PIB) et contenir les dépenses courantes (0,1 % du PIB).
Pathé TOURE