«À la suite de la tenue pacifique de l'élection présidentielle de mars, les perspectives économiques se sont améliorées. La croissance économique devrait atteindre 7,1 % en 2024 et 10,1 % en 2025, avec une inflation qui devrait diminuer et rester dans la fourchette cible de la BCEAO d'ici la fin de l'année 2025. Le déficit élevé du compte courant devrait se réduire en 2024-2025, reflétant l'impact du démarrage de la production d'hydrocarbures et les efforts d'assainissement budgétaire », lit-on dans le document.
Selon la même source, les résultats obtenus dans le cadre des programmes soutenus par le Fmi ont été globalement satisfaisants malgré les tensions politiques qui ont précédé l'élection présidentielle et un environnement extérieur difficile. «Tous les critères de performance pour la fin décembre 2023 ont été respectés. Tous les objectifs indicatifs ont été atteints à l’exception d’un. En outre, des progrès ont été accomplis en matière de réformes structurelles, trois des six repères structurels pour la deuxième revue du programme Mec/Fec ayant déjà été remplis. Une des deux mesures de réforme au titre de la Frd est en bonne voie d'achèvement avant la réunion du conseil d'administration prévue pour la deuxième quinzaine de juillet », se félicite le Fmi.
L’institution informe que les discussions sur les ajustements à apporter au budget 2024-25 ont bien progressé, sur fonds de la crise actuelle du coût de la vie. Pour faire face à l'augmentation des subventions à l’énergie et aux paiements d'intérêt sur la dette, précise le Fmi, le gouvernement soumettra à l’Assemblée nationale un projet de loi de finances rectificative qui portera le déficit budgétaire à 4,5 % du Pib.
«Cela représente une augmentation de 0,6 point de pourcentage par rapport à l'engagement pris lors de la précédente revue. En outre, les autorités se sont également engagées à poursuivre leur stratégie d'assainissement budgétaire en renforçant la mobilisation des recettes intérieures et en mettant résolument en œuvre la réforme des subventions à l'énergie, conformément à leur feuille de route visant à supprimer progressivement ces subventions », note le Fmi.
Adou Faye
Selon la même source, les résultats obtenus dans le cadre des programmes soutenus par le Fmi ont été globalement satisfaisants malgré les tensions politiques qui ont précédé l'élection présidentielle et un environnement extérieur difficile. «Tous les critères de performance pour la fin décembre 2023 ont été respectés. Tous les objectifs indicatifs ont été atteints à l’exception d’un. En outre, des progrès ont été accomplis en matière de réformes structurelles, trois des six repères structurels pour la deuxième revue du programme Mec/Fec ayant déjà été remplis. Une des deux mesures de réforme au titre de la Frd est en bonne voie d'achèvement avant la réunion du conseil d'administration prévue pour la deuxième quinzaine de juillet », se félicite le Fmi.
L’institution informe que les discussions sur les ajustements à apporter au budget 2024-25 ont bien progressé, sur fonds de la crise actuelle du coût de la vie. Pour faire face à l'augmentation des subventions à l’énergie et aux paiements d'intérêt sur la dette, précise le Fmi, le gouvernement soumettra à l’Assemblée nationale un projet de loi de finances rectificative qui portera le déficit budgétaire à 4,5 % du Pib.
«Cela représente une augmentation de 0,6 point de pourcentage par rapport à l'engagement pris lors de la précédente revue. En outre, les autorités se sont également engagées à poursuivre leur stratégie d'assainissement budgétaire en renforçant la mobilisation des recettes intérieures et en mettant résolument en œuvre la réforme des subventions à l'énergie, conformément à leur feuille de route visant à supprimer progressivement ces subventions », note le Fmi.
Adou Faye