Babacar Banda Diop, dans son discours, a indiqué que du point de vue socio-économique, les coquillages constitueront des sources de revenus conséquents pour les populations côtières. Car, dit-il, cette ressource pourrait bénéficier en majeure partie aux femmes comme c’est le cas en Tanzanie pour les algues où 80% des revenus leur reviennent contribuant à l’égalité entre les femmes et les hommes dans ce pays qui est un pionnier en Afrique dans ce domaine.
Il a expliqué que la pêche durable vise aussi à valoriser le métier de la pêche et de la transformation et renforcer les activités des femmes et des jeunes disant qu’on estime à plus de 15 000 le nombre de femmes pour lesquelles la production des coquillages représente la principale source de revenus.
Du point de vue environnemental, il a dit pour rappel, que la gestion durable des pêcheries qui repose sur des avis scientifiques, permet de fixer des possibilités de pêche de manière soutenable, pour les espèces comme pour l’activité de la filière professionnelle, ainsi que la lutte contre l’exploitation abusive des mangroves. Cette pêche durable, selon lui, passe également par des gouvernances locales adaptées qui regroupent tous les acteurs de la filière et surtout les consommateurs qui peuvent dans leur choix alimentaire soutenir les bonnes pratiques. Ainsi, la filière des coquillages (pêche et aquaculture) s’inscrit dans la ligne de ces objectifs avec un focus sur l’amélioration de la surveillance et le contrôle sanitaire à travers des actions concrètes.
A l’en croire, le potentiel halieutique du Sénégal a permis une production annuelle en moyenne de 479 194 tonnes en 2018. A la même année, celle des coquillages est estimée à 10 860 tonnes.
En tant que nourriture, dit-il, les coquillages sont des bombes nutritionnelles. En, effet, « elles figurent parmi les aliments les plus riches en calcium, magnésium, fer, zinc et sélénium. De plus, elles apportent des vitamines B8, B12 et E qui en tant qu’antianémique participent au maintien en bon état de la peau et des cellules nerveuses surtout chez les enfants ».
Cependant, il a soutenu qu’au Sénégal, l’exploitation des coquillages est toujours restée à l’état artisanal et que la productivité et la rentabilité de la chaine de valeur restent en deçà du potentiel et des attentes des acteurs. Aussi, ajoute-t-il, les sites de production connaissent des problèmes de surexploitation, notamment au niveau des mangroves.
De plus, il a souligné que l’enclavement des zones de production et l’absence de centre d’épuration rend l’accès difficile des pêcheurs et femmes collectrices aux centres urbains et marchés lucratifs. Ceci est d’autant plus complexe qu’il n’existe pas de surveillance sanitaire desdites zones de production pour garantir la qualité des coquillages. Cette situation limite, selon lui, les possibilités de valorisation des produits aux marchés rémunérateurs nationaux et à l’étranger, mais surtout expose les consommateurs locaux à des risques sanitaires permanents.
C’est la raison pour laquelle, fait-il savoir, le gouvernement du Sénégal a fait appel au STDF « Fonds pour l’application des normes et le développement » pour contribuer à optimiser les retombées économiques et les avantages sociaux dans une démarche écologique en cohérence avec l’ODD 14 des Nations Unies, afin d’atténuer les effets du Changement climatique et les diverses atteintes à l’environnement qui y sont liées.
Il a relevé par ailleurs que les ressources sauvages se raréfient et progressivement vont disparaitre. « C’est dire que nous devons, tous ensemble, nous investir et apprendre à domestiquer les coquillages », plaide M. Sarr. Qui ajoute qu’ « en tant que responsable, nous devons apporter des solutions aux populations, nous devons aussi les éduquer à leur bénéfice et à leur apprendre le miracle que ces ressources représentent. Nous devons coordonner nos stratégies pour développer la filière des coquillages bivalves ensemble, vers les marchés les plus porteurs ».
Enfin, il a soutenu : « Si nous apprenons à cultiver les coquillages et à bâtir une aquaculture réellement génératrice, relever les défis de la mise aux normes sanitaires et phytosanitaires des produits de la pêche et de l’aquaculture, l’appellation de « diamant » que les femmes donnent aux coquillages bivalves à cause des revenus qu’elles en tirent prendraient tout son sens ».
Bassirou MBAYE
Il a expliqué que la pêche durable vise aussi à valoriser le métier de la pêche et de la transformation et renforcer les activités des femmes et des jeunes disant qu’on estime à plus de 15 000 le nombre de femmes pour lesquelles la production des coquillages représente la principale source de revenus.
Du point de vue environnemental, il a dit pour rappel, que la gestion durable des pêcheries qui repose sur des avis scientifiques, permet de fixer des possibilités de pêche de manière soutenable, pour les espèces comme pour l’activité de la filière professionnelle, ainsi que la lutte contre l’exploitation abusive des mangroves. Cette pêche durable, selon lui, passe également par des gouvernances locales adaptées qui regroupent tous les acteurs de la filière et surtout les consommateurs qui peuvent dans leur choix alimentaire soutenir les bonnes pratiques. Ainsi, la filière des coquillages (pêche et aquaculture) s’inscrit dans la ligne de ces objectifs avec un focus sur l’amélioration de la surveillance et le contrôle sanitaire à travers des actions concrètes.
A l’en croire, le potentiel halieutique du Sénégal a permis une production annuelle en moyenne de 479 194 tonnes en 2018. A la même année, celle des coquillages est estimée à 10 860 tonnes.
En tant que nourriture, dit-il, les coquillages sont des bombes nutritionnelles. En, effet, « elles figurent parmi les aliments les plus riches en calcium, magnésium, fer, zinc et sélénium. De plus, elles apportent des vitamines B8, B12 et E qui en tant qu’antianémique participent au maintien en bon état de la peau et des cellules nerveuses surtout chez les enfants ».
Cependant, il a soutenu qu’au Sénégal, l’exploitation des coquillages est toujours restée à l’état artisanal et que la productivité et la rentabilité de la chaine de valeur restent en deçà du potentiel et des attentes des acteurs. Aussi, ajoute-t-il, les sites de production connaissent des problèmes de surexploitation, notamment au niveau des mangroves.
De plus, il a souligné que l’enclavement des zones de production et l’absence de centre d’épuration rend l’accès difficile des pêcheurs et femmes collectrices aux centres urbains et marchés lucratifs. Ceci est d’autant plus complexe qu’il n’existe pas de surveillance sanitaire desdites zones de production pour garantir la qualité des coquillages. Cette situation limite, selon lui, les possibilités de valorisation des produits aux marchés rémunérateurs nationaux et à l’étranger, mais surtout expose les consommateurs locaux à des risques sanitaires permanents.
C’est la raison pour laquelle, fait-il savoir, le gouvernement du Sénégal a fait appel au STDF « Fonds pour l’application des normes et le développement » pour contribuer à optimiser les retombées économiques et les avantages sociaux dans une démarche écologique en cohérence avec l’ODD 14 des Nations Unies, afin d’atténuer les effets du Changement climatique et les diverses atteintes à l’environnement qui y sont liées.
Il a relevé par ailleurs que les ressources sauvages se raréfient et progressivement vont disparaitre. « C’est dire que nous devons, tous ensemble, nous investir et apprendre à domestiquer les coquillages », plaide M. Sarr. Qui ajoute qu’ « en tant que responsable, nous devons apporter des solutions aux populations, nous devons aussi les éduquer à leur bénéfice et à leur apprendre le miracle que ces ressources représentent. Nous devons coordonner nos stratégies pour développer la filière des coquillages bivalves ensemble, vers les marchés les plus porteurs ».
Enfin, il a soutenu : « Si nous apprenons à cultiver les coquillages et à bâtir une aquaculture réellement génératrice, relever les défis de la mise aux normes sanitaires et phytosanitaires des produits de la pêche et de l’aquaculture, l’appellation de « diamant » que les femmes donnent aux coquillages bivalves à cause des revenus qu’elles en tirent prendraient tout son sens ».
Bassirou MBAYE