L’outil a été mise en place au terme d’une Assemblée générale constitutive que l’Association des sociétés d’assurance du Sénégal (ASS) a tenu hier, jeudi 29 août à Dakar.
C’est la suite logique des conclusions des assises que l’association avait tenues au mois de juin 2018 à Dakar et avaient consacré la dynamique unitaire impulsée par le Président Mouhamadou Moustapha Noba.
Les compagnies d’assurance du Sénégal vont ainsi parler d’une seule voix pour la gestion des risques pétroliers et gaziers.
Elles se mettent ensemble pour apporter leur contribution dans une gestion rationnelle du pétrole et du gaz mais aussi faire de sorte que les retombés issues de ces ressources contribuent à transformer l’économie du pays.
Cet acte majeur constitue un des jalons dans la mise en œuvre du plan stratégique 2017-2021 de l’association dont le but est selon le Président Noba d’amener ses membres à mieux profiter des opportunités offertes et impulser une nouvelle dynamique de développement au secteur.
La création de ce pool sonne également comme une réponse à l’invite du chef de l’Etat au secteur privé local à jouer sa partition en ce qui concerne les retombées du pétrole et du gaz au Sénégal.
Au moment où selon Makhtar Faye Directeur exécutif de l’AAS, les réserves gazières sont estimées à 450 milliards de mètres cubes et 1,500 milliards de baril pour le pétrole.
M. Adama Ndiaye, président du comité techniquechargé de préparer les statuts, les règlements intérieurs mais également les modalités de fonctionnement du pool, ne dit pas autre chose. Pour lui, il s’agit de faire en sorte que les ressources en question puissent bénéficier aux générations actuelles et futures mais également aux opérateurs économiques, au premier rang desquels, les assureurs.
Il précise que l’objectif du pool sera d’être l’interlocuteur de tous ceux qui s’intéressent à l’industrie pétrolière notamment dans la phase forage et exploitation qui polarise le plus de risques élevés sur des capitaux extrêmement important.
Le modèle ghanéen comme objet de benchmarking
Conscients de leur appartenance à un environnement communautaire, les assureurs sénégalais vont ainsi s’inspirer du modèle ghanéen qui a été rectifié pour donner les meilleurs résultats.
Cet exemple a été jugé réussi grâce à la mise en place d’un pool qui représente les intérêts de toutes les compagnies d’assurance et donc est l’interlocuteur de tous les opérateurs du secteur pétroliers. Il négocie pour le compte des sociétés, renforce les capacités des acteurs et fournit le service après vente.
S’inspirant de ce modèle qui a pu faire face à un sinistre sur une plateforme pétrolière estimé autour de 300 milliards FCFA, entièrement pris en charge par le marché ghanéen, les assureurs sénégalais ont opté pour la mise en place de ce pool.
Il faut dire que le pool de souscription et de gestion des risques pétroliers et gaziers au Sénégal va s’appuyer sur AFRICARE, créé depuis 1976 par la Commission économique pour l’Afrique (CEA), et qui jouit d’une trentaine d’années d’expérience.
En outre, les acteurs sénégalais vont pouvoir compter selon M.Adama Ndiaye sur la Société sénégalaise de réassurance (SENRE) qui exerce depuis 1988.
A l’en croire, cette structure publique qui a été le fer de lance de la réflexion a décidé, en tant que partenaire, de bien intégrer ce type d’affaires.
La signature de l’acte de création à finaliser dans les prochains jours
Le président du Comité technique a salué la sagesse des acteurs du marché qui ont tous marqué un engagement sans failles à signer l’acte portant la création du pool. Une signature qui se fera dans les jours à venir, après intégration des amendements.
Les autorités du secteur des assurances auront ainsi traduit en acte leur slogan assez révélateur « Le Sénégal parle d’une seule voix parce qu’ensemble nous sommes forts ».
C’est comme cela également que les assureurs pourront se conformer aux obligations du Code CIMA depuis avril 2016, concernant le niveau minimal du capital social des entreprises d’assurance aujourd’hui fixé à 5 milliards en 2019
Enfin ce pool est aussi une manière de donner aux compagnies les moyens financiers de faire face aux grands enjeux.
Ismaila BA
C’est la suite logique des conclusions des assises que l’association avait tenues au mois de juin 2018 à Dakar et avaient consacré la dynamique unitaire impulsée par le Président Mouhamadou Moustapha Noba.
Les compagnies d’assurance du Sénégal vont ainsi parler d’une seule voix pour la gestion des risques pétroliers et gaziers.
Elles se mettent ensemble pour apporter leur contribution dans une gestion rationnelle du pétrole et du gaz mais aussi faire de sorte que les retombés issues de ces ressources contribuent à transformer l’économie du pays.
Cet acte majeur constitue un des jalons dans la mise en œuvre du plan stratégique 2017-2021 de l’association dont le but est selon le Président Noba d’amener ses membres à mieux profiter des opportunités offertes et impulser une nouvelle dynamique de développement au secteur.
La création de ce pool sonne également comme une réponse à l’invite du chef de l’Etat au secteur privé local à jouer sa partition en ce qui concerne les retombées du pétrole et du gaz au Sénégal.
Au moment où selon Makhtar Faye Directeur exécutif de l’AAS, les réserves gazières sont estimées à 450 milliards de mètres cubes et 1,500 milliards de baril pour le pétrole.
M. Adama Ndiaye, président du comité techniquechargé de préparer les statuts, les règlements intérieurs mais également les modalités de fonctionnement du pool, ne dit pas autre chose. Pour lui, il s’agit de faire en sorte que les ressources en question puissent bénéficier aux générations actuelles et futures mais également aux opérateurs économiques, au premier rang desquels, les assureurs.
Il précise que l’objectif du pool sera d’être l’interlocuteur de tous ceux qui s’intéressent à l’industrie pétrolière notamment dans la phase forage et exploitation qui polarise le plus de risques élevés sur des capitaux extrêmement important.
Le modèle ghanéen comme objet de benchmarking
Conscients de leur appartenance à un environnement communautaire, les assureurs sénégalais vont ainsi s’inspirer du modèle ghanéen qui a été rectifié pour donner les meilleurs résultats.
Cet exemple a été jugé réussi grâce à la mise en place d’un pool qui représente les intérêts de toutes les compagnies d’assurance et donc est l’interlocuteur de tous les opérateurs du secteur pétroliers. Il négocie pour le compte des sociétés, renforce les capacités des acteurs et fournit le service après vente.
S’inspirant de ce modèle qui a pu faire face à un sinistre sur une plateforme pétrolière estimé autour de 300 milliards FCFA, entièrement pris en charge par le marché ghanéen, les assureurs sénégalais ont opté pour la mise en place de ce pool.
Il faut dire que le pool de souscription et de gestion des risques pétroliers et gaziers au Sénégal va s’appuyer sur AFRICARE, créé depuis 1976 par la Commission économique pour l’Afrique (CEA), et qui jouit d’une trentaine d’années d’expérience.
En outre, les acteurs sénégalais vont pouvoir compter selon M.Adama Ndiaye sur la Société sénégalaise de réassurance (SENRE) qui exerce depuis 1988.
A l’en croire, cette structure publique qui a été le fer de lance de la réflexion a décidé, en tant que partenaire, de bien intégrer ce type d’affaires.
La signature de l’acte de création à finaliser dans les prochains jours
Le président du Comité technique a salué la sagesse des acteurs du marché qui ont tous marqué un engagement sans failles à signer l’acte portant la création du pool. Une signature qui se fera dans les jours à venir, après intégration des amendements.
Les autorités du secteur des assurances auront ainsi traduit en acte leur slogan assez révélateur « Le Sénégal parle d’une seule voix parce qu’ensemble nous sommes forts ».
C’est comme cela également que les assureurs pourront se conformer aux obligations du Code CIMA depuis avril 2016, concernant le niveau minimal du capital social des entreprises d’assurance aujourd’hui fixé à 5 milliards en 2019
Enfin ce pool est aussi une manière de donner aux compagnies les moyens financiers de faire face aux grands enjeux.
Ismaila BA