Actuellement, la piste de production et la digue de Kalé sont en chantier. Ces réalisations ont été visitées, samedi, par une mission de la Banque africaine de développement (Bad).
Le projet d'appui à la petite irrigation locale (Papil), soutenu financièrement par la Banque africaine de développement (Bad) est en train de réaliser des actions allant dans le sens de la sécurité alimentaire.
A Fayil (Département de Fatick), le Papil a déjà réalisé une digue anti-sel pour permettre aux populations de pratiquer la riziculture à grande échelle.
Une autre digue est en train d'être réalisée à Kalé. En relation avec la communauté organisée en Gie appelé «Jooctor», ce projet a aménagé des parcelles rizicoles (multiplication des semences et riz marchands) dont les cultures se portent bien, en plus d'un périmètre maraîcher.
Dans cette localité, les populations, avec le soutien du Papil, ont créé une forêt communautaire d'une douzaine d'hectares avec la plantation d'eucalyptus. De plus, une piste de production en chantier financée par le Papil à partir du village de Ndioudiouf à la hauteur de la route nationale va permettre de désenclaver Fayil.
Après la visite de toutes ces réalisations, le chef du département de l'agriculture de la Bad accompagné du coordonnateur national du Papil, Younousse Mballo et des représentants du ministère de l'agriculture, a souligné que les interventions dans la région de Fatick ont permis à la population d'accroître la production, la productivité et les revenus grâce aux infrastructures de production, de commercialisation et aussi une bonne organisation des producteurs pour se prendre en charge eux-mêmes.
Aussi, Dougou Keïta, s'est dit très impressionné par la forêt communautaire qui est en train de se créer et la régénération de l'écosystème. En constatant de visu la digue anti-sel de Fayil, l'expert de la Bad a indiqué qu'elle permet aux populations d'avoir de l'eau douce, sans compter l'impact sur la production agricole.
M. Keïta est d'avis que le modèle mis en place par le Papil est à porter à grande échelle. «Nous devons faire davantage d'infrastructures de ce type et poursuivre une meilleure organisation et une formation des bénéficiaires et aussi, avoir l'information environnementale compte tenu des changements climatiques pour mieux planifier les opérations agricoles », a-t-il dit.
Après avoir mis l'accent sur l'utilisation de variétés adaptées au contexte de changements climatiques, il a soutenu que pour l'extension du modèle mis en place par le Papil, il faut aller vers un programme que la Bad va accompagner.
« Nous allons accompagner le gouvernement du Sénégal dans nos activités de prêts pour que ce programme qui va démarrer en 2015 et le cofinancer, éventuellement aider à mobiliser d'autres financiers », a promis le chef du département de l'agriculture de la Bad.
Le Soleil
Le projet d'appui à la petite irrigation locale (Papil), soutenu financièrement par la Banque africaine de développement (Bad) est en train de réaliser des actions allant dans le sens de la sécurité alimentaire.
A Fayil (Département de Fatick), le Papil a déjà réalisé une digue anti-sel pour permettre aux populations de pratiquer la riziculture à grande échelle.
Une autre digue est en train d'être réalisée à Kalé. En relation avec la communauté organisée en Gie appelé «Jooctor», ce projet a aménagé des parcelles rizicoles (multiplication des semences et riz marchands) dont les cultures se portent bien, en plus d'un périmètre maraîcher.
Dans cette localité, les populations, avec le soutien du Papil, ont créé une forêt communautaire d'une douzaine d'hectares avec la plantation d'eucalyptus. De plus, une piste de production en chantier financée par le Papil à partir du village de Ndioudiouf à la hauteur de la route nationale va permettre de désenclaver Fayil.
Après la visite de toutes ces réalisations, le chef du département de l'agriculture de la Bad accompagné du coordonnateur national du Papil, Younousse Mballo et des représentants du ministère de l'agriculture, a souligné que les interventions dans la région de Fatick ont permis à la population d'accroître la production, la productivité et les revenus grâce aux infrastructures de production, de commercialisation et aussi une bonne organisation des producteurs pour se prendre en charge eux-mêmes.
Aussi, Dougou Keïta, s'est dit très impressionné par la forêt communautaire qui est en train de se créer et la régénération de l'écosystème. En constatant de visu la digue anti-sel de Fayil, l'expert de la Bad a indiqué qu'elle permet aux populations d'avoir de l'eau douce, sans compter l'impact sur la production agricole.
M. Keïta est d'avis que le modèle mis en place par le Papil est à porter à grande échelle. «Nous devons faire davantage d'infrastructures de ce type et poursuivre une meilleure organisation et une formation des bénéficiaires et aussi, avoir l'information environnementale compte tenu des changements climatiques pour mieux planifier les opérations agricoles », a-t-il dit.
Après avoir mis l'accent sur l'utilisation de variétés adaptées au contexte de changements climatiques, il a soutenu que pour l'extension du modèle mis en place par le Papil, il faut aller vers un programme que la Bad va accompagner.
« Nous allons accompagner le gouvernement du Sénégal dans nos activités de prêts pour que ce programme qui va démarrer en 2015 et le cofinancer, éventuellement aider à mobiliser d'autres financiers », a promis le chef du département de l'agriculture de la Bad.
Le Soleil