chroniques
"Un plan national de développement de la filière anacarde peut être un indicateur pour booster la production et améliorer les revenus des producteurs", a-t-il dit à l'ouverture d'un atelier de formulation et de planification des projets de la filière anacarde.
De nombreux acteurs de la filière venus des régions de Ziguinchor, Kolda, Sédhiou, Fatick, Thiès et Dakar ont pris part à cet atelier qui prend fin vendredi.
Il est organisé conjointement par le Programme d'appui au développement de la Casamance (PADEC), le Programme de développement intégré de Fatick (PDIF), le Fonds national de développement agro-sylvo-pastoral (FNDASP) et l'ONG américaine International Relief Developement.
Selon un document remis à des journalistes, cet atelier devrait faciliter "la structuration pertinente et cohérente de l'offre de services agricoles basée sur la demande des acteurs de la filière anacarde du Sénégal".
Au cours de son intervention, Lamine Séne a appelé les acteurs de la filière anacarde à "faire preuve de volonté, de professionnalisme et de solidarité pour tirer pleinement avantage" des opportunités offertes par la filière anacarde.
Il leur a demandé de partager leurs expériences et de réfléchir ensemble pour "des solutions aux nombreux problèmes qui entravent le développement de la filière", parmi lesquels la faible implication de l'Etat, le manque de professionnalisme de la filière.
Le secteur de l'anacarde doit se doter d'une "interprofession forte, dynamique et responsable" qui pourrait servir d'interface entre les acteurs et les autorités administratives et politiques, en jouant un rôle de coordination et d'harmonisation au niveau national.
Au total 15.000 tonnes d'anacarde ont été produites au Sénégal en 2014, a déclaré le responsable suivi-évaluation à l'ONG américaine IRD, Lamine Cissé, lors de la présentation d'une note de cadrage.
Selon M. Cissé dont les estimations sont tirées des données d'un recensement actuellement en cours, la production sénégalaise d'anacarde vient essentiellement de la Casamance et de Fatick.
Quelque 22.273 ménages en tirent profit, soit 15% de la population sénégalaise, a-t-il dit, soulignant que cette filière relève d'une dimension "très stratégique" dans les 4 régions où intervient l'ONG américaine.
La chaîne de valeur anacarde est marquée par des rendements faibles (environ 250 kg/ha), des superficies qui ne dépassent pas 2 hectares et par une faible transformation locale de la production (moins de 5%), a-t-il signalé.
Le Sénégal a exporté 70.577 tonnes d'anacarde en 2014 dont 48.893 tonnes ont transité par le port de Banjul (Gambie), a renseigné Lamine Cissé.
Selon lui, les capacités d'exportation du Sénégal "dépassent largement la production" actuelle si l'on tient compte du trafic clandestin de l'anacarde venant de la Guinée-Bissau.
"La filière reste très fortement arrimée au marché extérieur et contrôlée par les négociants étrangers (essentiellement indiens) qui assurent le financement de la campagne et fixent les prix", indique une note d'information remise aux journalistes.
APS
De nombreux acteurs de la filière venus des régions de Ziguinchor, Kolda, Sédhiou, Fatick, Thiès et Dakar ont pris part à cet atelier qui prend fin vendredi.
Il est organisé conjointement par le Programme d'appui au développement de la Casamance (PADEC), le Programme de développement intégré de Fatick (PDIF), le Fonds national de développement agro-sylvo-pastoral (FNDASP) et l'ONG américaine International Relief Developement.
Selon un document remis à des journalistes, cet atelier devrait faciliter "la structuration pertinente et cohérente de l'offre de services agricoles basée sur la demande des acteurs de la filière anacarde du Sénégal".
Au cours de son intervention, Lamine Séne a appelé les acteurs de la filière anacarde à "faire preuve de volonté, de professionnalisme et de solidarité pour tirer pleinement avantage" des opportunités offertes par la filière anacarde.
Il leur a demandé de partager leurs expériences et de réfléchir ensemble pour "des solutions aux nombreux problèmes qui entravent le développement de la filière", parmi lesquels la faible implication de l'Etat, le manque de professionnalisme de la filière.
Le secteur de l'anacarde doit se doter d'une "interprofession forte, dynamique et responsable" qui pourrait servir d'interface entre les acteurs et les autorités administratives et politiques, en jouant un rôle de coordination et d'harmonisation au niveau national.
Au total 15.000 tonnes d'anacarde ont été produites au Sénégal en 2014, a déclaré le responsable suivi-évaluation à l'ONG américaine IRD, Lamine Cissé, lors de la présentation d'une note de cadrage.
Selon M. Cissé dont les estimations sont tirées des données d'un recensement actuellement en cours, la production sénégalaise d'anacarde vient essentiellement de la Casamance et de Fatick.
Quelque 22.273 ménages en tirent profit, soit 15% de la population sénégalaise, a-t-il dit, soulignant que cette filière relève d'une dimension "très stratégique" dans les 4 régions où intervient l'ONG américaine.
La chaîne de valeur anacarde est marquée par des rendements faibles (environ 250 kg/ha), des superficies qui ne dépassent pas 2 hectares et par une faible transformation locale de la production (moins de 5%), a-t-il signalé.
Le Sénégal a exporté 70.577 tonnes d'anacarde en 2014 dont 48.893 tonnes ont transité par le port de Banjul (Gambie), a renseigné Lamine Cissé.
Selon lui, les capacités d'exportation du Sénégal "dépassent largement la production" actuelle si l'on tient compte du trafic clandestin de l'anacarde venant de la Guinée-Bissau.
"La filière reste très fortement arrimée au marché extérieur et contrôlée par les négociants étrangers (essentiellement indiens) qui assurent le financement de la campagne et fixent les prix", indique une note d'information remise aux journalistes.
APS
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